Publié le 10 août 2024

Durée de lecture : 1 minute

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Vue de Freetown, Sierra Leone, 28 avril 2024. Photo par Misper Apawu /ASSOCIATED PRESS

Condamnation de soldats en Sierra Leone

Vingt-quatre militaires en Sierra Leone ont été condamnés à de longues peines de prison, certains jusqu’à 120 ans, après avoir été reconnus coupables par un tribunal militaire pour leur implication dans une tentative de coup d’État survenue l’année dernière dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Les détails du procès

Un jury composé de sept membres a déclaré les soldats coupables vendredi dernier, à l’issue d’un procès de huit mois concernant le coup manqué contre le président Julius Maada Bio, qui a eu lieu en novembre. À cette époque, des dizaines d’hommes armés avaient pénétré dans l’armurerie du pays, située dans la capitale, et dans une prison où la majorité des plus de 2 000 détenus ont été libérés. Les affrontements ont causé la mort de 18 membres des forces de sécurité.

Les autorités avaient alors annoncé l’arrestation d’environ 80 suspects, dont une douzaine ont été inculpés en janvier, y compris l’ancien président Ernest Bai Koroma, qui a ensuite bénéficié d’un congé médical.

Peines prononcées

Les soldats condamnés vendredi ont reçu des peines de prison variées, la plupart écopant de dizaines d’années. Le plus haut gradé parmi eux, le lieutenant-colonel Charles James Mishek Yamba, a été condamné à 120 ans de réclusion. Ils faisaient face à un total de 88 chefs d’accusation, incluant meurtre, mutinerie, communication avec l’ennemi et destruction volontaire de biens publics ou militaires, entre autres.

Conséquences pour les civils

Le verdict de vendredi intervient deux semaines après qu’un tribunal local a condamné 11 civils pour leur rôle dans la tentative de coup d’État. Parmi eux se trouvait Amadu Koita Makalo, accusé d’avoir dirigé l’attaque, qui a été condamné à 182 ans de prison. Makalo était un ancien garde du corps de l’ancien président sierra-léonais Ernest Bai Koroma, également inculpé pour son rôle présumé dans l’incident, mais qui a été par la suite placé en congé médical.

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