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Un attentat survenu vendredi matin à Peshawar a blessé cinq personnes, dont deux agents de police, selon un responsable policier.
« Une camionnette de police était en patrouille lorsqu’un engin explosif improvisé (EEI) commandé à distance a explosé », a déclaré le surintendant de police de Warsak, Arshad Khan.
L’incident s’est produit vers 9 heures du matin, a précisé le responsable.
« Entre quatre et cinq kilogrammes d’explosifs ont été utilisés dans cette explosion », a ajouté le surintendant Arshad.
« Six à sept suspects ont également été arrêtés pour enquête », a-t-il indiqué.
Le surintendant des opérations, Kashif Zulfiqar, a mentionné que des preuves avaient été recueillies sur les lieux du crime.
« Les attaques terroristes sur la route de Warsak ont augmenté », a déclaré le SSP Zulfiqar. « Il y a quelques jours, une grenade a été lancée sur le poste de police de Mathura. »
Il a également précisé que la police collaborait avec le département de lutte contre le terrorisme dans la région. « Une opération conjointe sera menée dans les zones de la route de Warsak. »
« Le groupe impliqué dans ces activités terroristes sera bientôt identifié », a-t-il ajouté.
Cet incident s’inscrit dans une série d’attaques visant des agents de police et des postes de contrôle, en particulier dans les provinces de Khyber Pakhtunkhwa et de Balochistan.
Les attaques se sont intensifiées après que le groupe interdit Tehreek-i-Taliban Pakistan (TTP) a rompu un fragile accord de cessez-le-feu avec le gouvernement en 2022, promettant de cibler les forces de sécurité.
Mercredi, un brigadier de police a été tué et un autre agent a été blessé lorsque des militants non identifiés ont lancé une grenade sur un poste de contrôle à Mayar, dans le district de Lower Dir.
Le mois dernier, un agent de police a été blessé lors d’une attaque contre un poste de police dans le quartier de Regi Model Town, à la périphérie de Peshawar.
En janvier 2023, un attentat-suicide dans une mosquée des lignes de police de Peshawar a fait 100 morts, dont de nombreux agents de police.
Le TTP a revendiqué cette attaque, mais s’en est ensuite distancié, bien que des sources aient précédemment indiqué qu’il pourrait s’agir de l’œuvre d’une faction locale de ce groupe interdit.