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La longévité politique de Hasina « s’est appuyée sur le soutien tacite de l’armée et sur une oppression croissante »



(Crédit image : Illustration par Stephen Kelly / Alamy / Shutterstock / Getty Images)

Pour la première fois en plus de dix ans, le Bangladesh s’apprête à accueillir un nouveau dirigeant, suite à la démission du Premier ministre Sheikh Hasina, qui a quitté le pays par hélicoptère lundi. Le général Waker-uz-Zaman, chef de l’armée bangladaise, a confirmé cette information et a annoncé la formation d’un gouvernement intérimaire dirigé par le lauréat du prix Nobel Muhammad Yunus, en cette période qu’il qualifie de « critique pour notre nation ».

La démission de Hasina survient après plusieurs semaines de manifestations anti-gouvernementales menées par des étudiants, provoquées par des frustrations liées à un nouveau système de quotas pour les emplois dans la fonction publique. Hasina, au pouvoir depuis 2009, a souvent été qualifiée d’autocrate. Son mandat a été « marqué par une renaissance économique, mais aussi par l’arrestation massive d’opposants politiques et des sanctions en matière de droits de l’homme contre ses forces de sécurité », a rapporté l’AFP.

Un tournant historique pour le Bangladesh

Ce changement de leadership pourrait signaler un tournant significatif pour le pays, qui a connu des tensions politiques croissantes. Les manifestations récentes, qui ont rassemblé des milliers de personnes, témoignent d’un mécontentement généralisé face à la gestion du gouvernement et à la situation économique. Selon des statistiques récentes, près de 60 % des Bangladais estiment que le pays se dirige dans la mauvaise direction, un chiffre alarmant qui souligne l’urgence d’un changement.

Les défis à venir

Le nouveau gouvernement intérimaire dirigé par Yunus devra faire face à des défis majeurs, notamment la nécessité de rétablir la confiance du public et de répondre aux préoccupations des jeunes, qui représentent une part importante de la population. Les réformes économiques et sociales seront essentielles pour apaiser les tensions et favoriser un climat de stabilité. Les observateurs politiques s’interrogent également sur la manière dont l’armée, qui a joué un rôle clé dans cette transition, influencera les décisions futures du gouvernement.

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