Une Réflexion sur la Trilogie « death of England »
Depuis le lancement des deux premières pièces de la trilogie « Death of England », révisée par Clint dyer et Roy Williams, les événements récents tels que les « émeutes racistes » survenues dans plusieurs villes anglaises ont conféré une nouvelle dimension à leur exploration de la question du racisme. Suzi Feay a souligné cette actualité dans le Financial Times.
Les Monologues Initiaux
Présentées pour la première fois au National Theater en 2020, ces deux premières parties se composent de monologues qui nous plongent dans l’univers de Michael (interprété par Thomas Coombes), un homme blanc issu d’un milieu modeste, élevé par un père aux idées racistes.À ses côtés se trouve Delroy (Paapa Essiedu), son meilleur ami noir britannique, fervent défenseur du Brexit. Leur amitié est à la fois renforcée et compliquée par l’attirance de delroy pour Carly, la sœur de michael.
L’Évolution des Personnages
« Closing Time », une pièce en duo présentée trois ans plus tard au National Theatre, met en scène Carly et Denise, la mère de Delroy. Ensemble, elles discutent non seulement de leurs vies personnelles mais aussi des enjeux sociétaux qui touchent leur pays. Cette dynamique offre un aperçu poignant sur l’état actuel du Royaume-Uni.
Un Contexte Sociopolitique Pertinent
Aujourd’hui plus que jamais, ces œuvres résonnent avec force face aux tensions sociales croissantes observées au sein des communautés britanniques. Les statistiques montrent qu’en 2021 seulement, les incidents liés à des crimes haineux ont augmenté de 10% par rapport à l’année précédente selon le Bureau national des statistiques.
L’Impact Culturel
Cette trilogie ne se contente pas d’être une simple représentation théâtrale ; elle incarne également un miroir critique reflétant les luttes contemporaines contre le racisme systémique et invite le public à réfléchir profondément sur ses propres préjugés.