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Dernière mise à jour : 15 août 2024, 12:22 IST
Le leader séparatiste khalistani Hardeep Singh Nijjar, désigné comme terroriste par l’Inde, a été abattu devant un gurdwara en Colombie-Britannique à Surrey le 18 juin de l’année dernière.
Un des suspects impliqués dans l’assassinat de Hardeep Singh Nijjar a été agressé par un autre détenu au sein du centre de détention de Surrey, selon des sources. L’incident, qui n’a pas été grave, s’est produit dans des circonstances floues, et le mobile reste inconnu.
Bien que l’altercation puisse être liée à un différend personnel, la raison exacte de l’attaque n’a pas été confirmée. L’individu concerné, dont l’identité n’a pas été révélée, est apparemment en sécurité et n’a pas subi de blessures graves, ont rapporté les sources.
Les sources ont également écarté les théories du complot suggérant que l’attaque visait à éliminer des preuves.
Plus tôt, le 3 mai, l’équipe intégrée d’enquête sur les homicides du Canada (IHIT) a arrêté trois ressortissants indiens — Karan Brar, 22 ans, Kamalpreet Singh, 22 ans, et Karanpreet Singh, 28 ans — en lien avec le meurtre du leader séparatiste khalistani. Ils ont été inculpés de meurtre au premier degré et de complot en vue de commettre un meurtre.
Le 12 mai, un autre suspect, Amardeep Singh, 22 ans, a également été arrêté pour des charges similaires.
Nijjar a été tué devant le Guru Nanak Sikh Gurdwara à Surrey, en Colombie-Britannique, le 18 juin 2023. Cet assassinat a provoqué des tensions diplomatiques entre New Delhi et Ottawa.
Le procès de ces individus n’a pas encore commencé, et ils sont actuellement détenus dans le centre de détention de Surrey.
Des rapports antérieurs indiquent que les trois accusés — Brar, Singh et Karanpreet Singh — étaient impliqués dans le trafic de drogue au Canada et auraient des liens avec l’agence de renseignement pakistanaise Inter-Services Intelligence (ISI). Il a été affirmé que ces individus menaient des opérations depuis le Canada et recevaient des fonds de l’ISI pour des activités anti-indiennes et pro-khalistanies.
« Des gangsters dirigent des opérations en Inde depuis le Canada, et de nombreux accusés nommés par l’Agence nationale d’enquête (NIA) y vivent. Ils recevaient régulièrement de l’argent de l’ISI pour des activités anti-indiennes et pro-khalistanies. Nous avons fourni des preuves à plusieurs reprises, mais aucune aide n’est fournie par le gouvernement canadien ou sa police », ont déclaré ces responsables.
« C’est une affaire pour la police canadienne, et évoquer le nom du gouvernement indien revient à faire des allégations sans preuve », ont-ils ajouté.