Changements au sein du Projet 2025 de la Heritage Foundation
Départ du directeur du projet
NEW YORK : Le directeur du Projet 2025 de la Heritage Foundation, qui vise une refonte complète du gouvernement fédéral, a quitté ses fonctions, a confirmé un porte-parole du groupe de réflexion mardi (30 juillet).
Le président de la Heritage Foundation, Kevin Roberts, a déclaré dans un communiqué que l’organisation maintenait son calendrier initial. Le départ de Paul Dans survient après que le projet a « atteint exactement ce qu’il s’était fixé : rassembler plus de 110 organisations conservatrices de premier plan pour créer une vision conservatrice unifiée, motivée par la volonté de transférer le pouvoir de l’État administratif non élu vers le peuple. Cet outil a été conçu pour être utilisé par toute administration future ».
Réactions à la démission
Cependant, cette annonce intervient après que l’ancien président Donald Trump a de plus en plus désavoué et critiqué le Projet 2025, suscitant des spéculations selon lesquelles sa campagne aurait poussé à ce départ.
« La campagne du président Trump a été très claire depuis plus d’un an : le Projet 2025 n’avait rien à voir avec la campagne, ne parlait pas au nom de la campagne et ne devrait pas être associé à la campagne ou au président de quelque manière que ce soit », ont déclaré les conseillers de la campagne de Trump, Susie Wiles et Chris LaCivita, dans un communiqué.
Implications pour l’avenir
« Les rapports sur la disparition du Projet 2025 seraient très bien accueillis et devraient servir d’avertissement à quiconque ou à tout groupe tentant de déformer leur influence auprès du président Trump et de sa campagne – cela ne se terminera pas bien pour vous ».
De nombreux alliés de Trump et anciens hauts responsables ont contribué à ce projet, qui propose un licenciement massif d’employés gouvernementaux et des changements radicaux dans la vie américaine.
La campagne de la vice-présidente Kamala Harris et les principaux démocrates ont à plusieurs reprises lié Trump au Projet 2025 dans leurs arguments contre un second mandat de Trump.
