Controverse sur les Diplômes Universitaires : Le Cas d’Akaniyene Tommey Ikott
Accusations de Faux Diplôme
Le gouverneur Umo Eno de l’État d’Akwa Ibom est actuellement sous le feu des critiques pour son implication présumée dans une dissimulation concernant l’authenticité d’un diplôme universitaire détenu par Akaniyene Tommey Ikott, président du Comité de Transition de la zone gouvernementale locale d’Eket.
Déclaration de l’Université de Calabar
L’Université de Calabar a officiellement rejeté un diplôme de Bachelor of Science en Travail Social au nom d’Ikott, affirmant sans équivoque qu’il s’agit d’un faux. Des sources ont rapporté que le gouverneur Eno aurait utilisé son influence pour étouffer la vérité sur les qualifications académiques d’Ikott.
Suppression d’Enquête
En avril 2024, une pétition a été soumise au commissaire de police de l’État, mais l’enquête a été étouffée par le gouverneur. Une réponse du registraire de l’université, Gabriel O. Egbe, à une enquête menée par un avocat américain, a confirmé que M. Ikott avait falsifié le certificat de l’université.
Détails du Certificat Contesté
Un document certifié de l’Université de Calabar, portant le numéro d’enregistrement 07/BSW-4/030 et prétendument émis le 11 novembre 2015, indique qu’Ikott détient un diplôme de Bachelor of Science en Travail Social. Cependant, une lettre de désaveu du registraire, datée du 23 juillet 2024, a déclaré ce certificat comme étant faux.
Réactions et Menaces
Un rapport obtenu par SaharaReporters indique que le registraire a confirmé qu’Ikott avait échoué à plusieurs cours et que le certificat en question n’était pas authentique. Suite à cette confirmation, une nouvelle pétition a été déposée, mais les efforts pour faire avancer l’enquête ont été entravés par le gouverneur.
Soutien Politique et Élections à Venir
Ikott, qui aspire à la présidence de la zone gouvernementale d’Eket, est le candidat favori du gouverneur Eno pour les élections d’octobre. Il a déjà été désigné comme le candidat unique pour cette position lors des élections locales prévues pour le 26 octobre.
Réactions des Médias et Intimidation
Après la publication d’un article par Blueprint sur cette affaire, des agents de l’État auraient enlevé une journaliste, la relâchant rapidement par crainte d’une réaction publique. Des sources ont également rapporté que la police a convoqué la journaliste pour la menacer et l’intimider afin qu’elle cesse de couvrir l’affaire.
Silence du Gouvernement
Malgré plusieurs tentatives, SaharaReporters n’a pas réussi à obtenir de réponse de l’administration du gouverneur Eno concernant ces allégations. Les appels et messages envoyés aux responsables de la communication de l’État sont restés sans réponse.
Cette affaire soulève des questions importantes sur l’intégrité académique et la transparence au sein des institutions publiques, et elle continue d’attirer l’attention des médias et du public.