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LIMA – Le bureau du procureur au Pérou a décidé de classer « définitivement » une affaire de génocide contre la présidente Dina Boluarte, a déclaré mardi le Premier ministre Gustavo Adrianzen.
Cette affaire avait été ouverte suite aux manifestations anti-gouvernementales qui ont eu lieu à la fin de l’année 2022 et au début de l’année 2023, entraînant la mort de plusieurs personnes au début du mandat de Boluarte.
Le bureau du procureur a publié un communiqué confirmant le rejet de l’affaire de génocide, tout en précisant qu’il existe des affaires en cours concernant des homicides et des blessures graves impliquant la présidente et d’autres responsables en fonction à cette époque.
Le bureau a également déposé une plainte constitutionnelle auprès du Congrès contre Boluarte et les responsables concernés, en lien avec les 44 homicides et les 116 personnes blessées lors des affrontements entre manifestants et forces de sécurité.
L’avocat de la présidente, Joseph Campos, a déclaré à la station de radio locale RPP qu’il espérait que le Congrès rejetterait également les affaires d’homicide et de blessures, car selon lui, Boluarte a pris des décisions politiques pour gérer les manifestations violentes.
Boluarte a nié les accusations du procureur et affirme que les forces de sécurité ont agi de manière proportionnelle pendant les manifestations, lorsque des manifestants ont incendié des institutions publiques et privées.