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Général

Le PTI saisit la Cour Suprême contre une loi interdisant aux indépendants de rejoindre des partis politiques

Le PTI a déposé une plainte devant la Cour suprême contre une loi controversée qui empêcherait les députés indépendants de rejoindre un parti politique après un certain délai. Ce projet de loi, intitulé Elections (Second Amendment) Act, 2024, vise à contourner une décision de la Cour suprême du 12 juillet, qui a permis au PTI de retrouver des sièges réservés. Les débats au Parlement ont été marqués par des tensions, les membres de l’opposition dénonçant un passage en force de cette législation. Le PTI espère que la Cour suprême annulera ces amendements jugés inconstitutionnels.

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Le PTI saisit la Cour Suprême contre une loi interdisant aux indépendants de rejoindre des partis politiques

Actualités

Le PTI a déposé mercredi une requête auprès de la Cour suprême pour contester une loi qui empêcherait les députés indépendants de rejoindre un parti politique après une période déterminée.

Un projet de loi, intitulé « Loi sur les élections (deuxième amendement) de 2024 », propose des modifications à la Loi sur les élections de 2017 et semble viser à contourner le jugement rendu par la Cour suprême le 12 juillet, qui avait accordé au PTI des sièges réservés, permettant ainsi à ce dernier de redevenir le plus grand parti à l’Assemblée nationale (AN).

Le député du PML-N, Bilal Azhar Kayani, a introduit le projet de loi à l’AN il y a une semaine, après quoi il a été rapidement approuvé par la Commission permanente des affaires parlementaires de la chambre basse par un vote de 8 à 4.

Cette initiative intervient un jour après que les deux chambres du Parlement — l’AN et le Sénat — ont adopté la législation malgré une forte opposition du PTI. Les débats ont été expéditifs, les deux chambres ayant voté le projet de loi après la suspension des règles, sans aucune discussion sur le sujet.

Bien que le projet de loi ait été examiné par la commission de l’AN, il a été adopté par le Sénat sans être renvoyé à la commission compétente, comme l’exigent les règles et les traditions parlementaires.

Le député du PTI, Gohar Ali Khan, a déposé une pétition auprès de la Cour suprême aujourd’hui, demandant à celle-ci de déclarer les amendements récemment adoptés comme « inconstitutionnels ».

« […] La présente pétition vise à contester, par conséquent, la subversion du processus démocratique opérée par la loi contestée et soulève donc des questions d’une immense importance publique en ce qui concerne l’application des droits fondamentaux, conférés par la Constitution, en particulier les droits garantis par l’article 17 », indique la pétition, dont une copie a été consultée.

« Les transactions passées et closes qui ont eu lieu en vertu de la Constitution et de la Loi sur les élections de 2017 avant l’adoption de la loi contestée ne peuvent pas être annulées par le biais de l’effet rétroactif prétendument assigné à la loi contestée », ajoute-t-elle.

« L’expression de la volonté du peuple, une fois faite, ne peut pas être soumise rétroactivement à des restrictions qui n’existaient pas à l’époque et qui, de toute façon, sont inconstitutionnelles. Les actions entreprises par le peuple et leurs représentants élus dans l’exercice de leurs droits constitutionnels ne peuvent pas être annulées par le Parlement par le biais de la législation. Une telle législation souffre de malice en droit. »

La pétition a été déposée en vertu de l’article 184(3) (juridiction originale de la Cour suprême) de la Constitution.

L’article 184(3) de la Constitution définit la juridiction originale de la Cour suprême et lui permet d’assumer la juridiction dans les affaires impliquant une question d’« importance publique » en ce qui concerne l’« application de l’un des droits fondamentaux » des citoyens pakistanais.

Le gouvernement fédéral et la Commission électorale du Pakistan ont été désignés comme parties à l’affaire.

La pétition demande à la Cour suprême d’interdire à la Commission électorale de Pakistan d’allouer des sièges réservés pour les femmes et les minorités qui seraient « proportionnels à l’entitlement du PTI » conformément à l’ordre du 12 juillet de la Cour suprême aux autres partis politiques.

Elle demande également à la Cour d’émettre des directives pour allouer ces sièges réservés au PTI selon la liste de candidats qu’il avait soumise à la Commission électorale.

Pratiques existantes transformées en loi : ministre de l’Information

Parallèlement, le ministre de l’Information, Attaullah Tarar, a affirmé que la « pratique » et la « règle » pour les changements introduits étaient déjà en place, mais qu’elles étaient simplement en train d’être « transformées en loi » maintenant.

« Cette règle a été dotée d’une forme légale par le biais de ce projet de loi », a déclaré Tarar, en faisant référence à la règle qui permet aux députés indépendants de rejoindre un parti dans les trois jours suivant leur notification en tant que gagnants.

Lors d’une conférence de presse à Islamabad, Tarar a affirmé que le « changement de camp » (changement de parti politique) n’était pas autorisé par la Constitution.

Le député du PML-N a questionné si l’affidavit d’un député indiquant son affiliation à un parti pouvait être « annulé » et si cette personne pouvait rejoindre un autre parti.

« Une fois qu’un député a prêté serment, peut-on mettre fin à son adhésion, sauter le reste du processus et former un nouveau parti en faisant traverser de nouveaux membres ? » a-t-il demandé.

Procédures accélérées au Parlement

À l’AN, les membres de l’opposition ont scandé des slogans, brandi des pancartes et déchiré des copies du projet de loi devant le bureau du président.

Les députés du PTI, Ali Muhammad Khan et Sahibzada Sibghatullah, ont proposé des amendements séparés à la loi électorale, demandant que le projet de loi soit renvoyé à une commission spéciale. Cependant, ces amendements ont été rejetés par la Chambre par un vote à main levée.

Dr Farooq Sattar du Muttahida Qaumi Movement-Pakistan (MQM-P) — un allié clé de la coalition au pouvoir — a également dénoncé le « passage en force » de la législation, déplorant que son parti n’ait pas été consulté par le PML-N à ce sujet.

« Que fera le gouvernement lorsque la Cour suprême l’annulera ? Quelle sera la prochaine étape ? » a demandé Dr Sattar du MQM-P, qualifiant cela de « pire législation ».

Le député du PTI, Gohar, a exprimé l’espoir que la Cour suprême annulerait cette loi une fois que le parti l’aurait contestée.

« Il serait préférable pour [le PM] Shehbaz Sharif de parler à [l’ancienne PM du Bangladesh] Hasina Wajid pour trouver une issue », a déclaré Gohar à propos de la situation au Bangladesh.

Étonnamment, la défense la plus énergique de la loi controversée est venue de Shazia Marri du PPP, qui a prononcé un discours émouvant dans lequel elle a ciblé le fondateur du PTI, Imran Khan, provoquant des manifestations bruyantes et un échange de mots vifs avec l’opposition.

Au Sénat, le projet de loi, qui avait été adopté avec deux amendements à l’AN, a été introduit par Talal Chaudhry du PML-N.

S’exprimant au Sénat, le ministre de la Justice, Azam Nazeer Tarar, a déclaré qu’il était du droit du Parlement de légiférer. « Nous ne pouvons pas donner ce droit à 17 individus », a-t-il dit, en référence apparente aux juges de la Cour suprême.

Contenu du projet de loi

Le projet de loi, qui deviendra une loi après l’assentiment du président, propose des amendements à la Loi électorale de 2017.

Il suggère qu’un parti politique ne devrait pas se voir attribuer des sièges réservés pour les femmes et les candidats non musulmans s’il ne soumet pas sa liste pour les sièges réservés dans le délai imparti.

La loi est conçue pour avoir un effet rétroactif, ce qui signifie qu’elle entrerait en vigueur à partir de 2017, lorsque la Loi sur les élections a été adoptée.

Un autre amendement stipule que les candidats doivent être considérés comme des députés indépendants s’ils n’ont pas déposé de déclaration auprès de l’agent électoral (RO) concernant leur affiliation à un parti politique particulier avant de demander l’attribution d’un symbole électoral.

Les amendements aux articles 66 et 104 de la Loi sur les élections, initialement proposés par Kiyani du PML-N à l’AN, ont également inséré une déclaration selon laquelle les amendements proposés prévaudraient sur les ordonnances judiciaires, y compris celles de la Cour suprême.

Demande de révision de la CEP

Parallèlement, la Commission électorale du Pakistan a déposé sa propre demande de révision, après que le PML-N et le PPP l’ont également fait, contre le verdict sur les sièges réservés.

« Il est respectueusement demandé que cette Cour puisse gracieusement accepter la présente demande de révision en revisitant, réexaminant, reconsidérant et rappelant son jugement contesté dans l’intérêt de la justice et de l’équité », a plaidé la pétition.

Général

Anker SOLIX dévoile la Solarbank 2 AC : la nouvelle ère du stockage d’énergie ultra-compatible !

Découvrez le Solarbank 2 AC, une véritable révolution dans le domaine de l’énergie solaire ! Grâce à ses batteries au phosphate de fer lithium, ce système s’adapte parfaitement à vos besoins. Avec une puissance impressionnante de 2400 watts et la possibilité d’ajouter jusqu’à cinq batteries supplémentaires, il assure un stockage optimal. Sa compatibilité avec le compteur Anker SOLIX Smart favorise une gestion intelligente de votre consommation énergétique. Ne ratez pas l’offre spéciale « early bird », disponible dès maintenant pour seulement 999 euros ! Saisissez cette chance unique !

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Anker SOLIX dévoile la Solarbank 2 AC : la nouvelle ère du stockage d’énergie ultra-compatible !

Le Solarbank 2 AC : Une Révolution dans le Stockage Énergétique

Batteries au Lithium Fer Phosphate

Le Solarbank 2 AC se démarque par l’utilisation de batteries au lithium fer phosphate (LFP), reconnues pour leur sécurité et leur efficacité. Ce modèle est particulièrement innovant grâce à son système de couplage alternatif, qui lui permet de s’adapter facilement à divers systèmes solaires déjà en place.Que ce soit pour des installations sur toiture, des systèmes solaires compacts pour balcons ou d’autres configurations réduites, il peut fonctionner avec un micro-onduleur de 800 Watts.

Capacité et flexibilité Énergétique

Avec une capacité maximale d’injection dans le réseau domestique atteignant 1200 watts,le Solarbank 2 AC peut être associé à deux régulateurs solaires MPPT. Cela ouvre la possibilité d’ajouter jusqu’à 1200 watts supplémentaires via des panneaux solaires additionnels, portant ainsi la puissance totale à un impressionnant 2400 watts. Pour les utilisateurs nécessitant davantage de stockage énergétique, il est possible d’intégrer jusqu’à cinq batteries supplémentaires de 1,6 kilowattheure chacune, augmentant la capacité totale à 9,6 kilowattheures.

Intégration dans un Écosystème Intelligent

Le Solarbank 2 AC s’intègre parfaitement dans un écosystème énergétique intelligent grâce à sa compatibilité avec le compteur Anker SOLIX Smart et les prises intelligentes proposées par Anker. cette fonctionnalité permet une gestion optimisée de la consommation électrique tout en réduisant les pertes énergétiques inutiles. De plus, Anker SOLIX prévoit d’étendre cette compatibilité aux dispositifs Shelly.

Durabilité et Résistance aux Intempéries

Anker SOLIX met également l’accent sur la longévité du Solarbank 2 AC. Conçu pour supporter au moins 6000 cycles de charge, cet appareil a une durée de vie estimée dépassant quinze ans. Il est accompagné d’une garantie fabricant décennale et possède une certification IP65 qui assure sa résistance face aux intempéries tout en étant capable de fonctionner dans des températures variant entre -20 °C et +55 °C.

Disponibilité et Offres Promotionnelles

Le solarbank 2 AC est disponible sur le site officiel d’Anker SOLIX ainsi que sur Amazon au prix standard de 1299 euros. Cependant, une offre promotionnelle « early bird » sera active du 20 janvier au 23 février 2025, permettant aux acheteurs intéressés d’acquérir cet appareil dès 999 euros ! Cette promotion inclut également un compteur Anker SOLIX Smart offert pour chaque commande passée durant cette période spéciale.

le Solarbank 2 AC représente une avancée significative dans le domaine du stockage énergétique domestique grâce à ses caractéristiques techniques avancées et son engagement envers la durabilité environnementale.

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Business

Une formidable nouvelle pour les conducteurs de voitures électriques !

Excellente nouvelle pour les conducteurs de véhicules électriques ! La recharge gratuite sur le lieu de travail sera exonérée d’impôts jusqu’en 2025. Annoncée par le ministère de l’Économie, cette mesure incitative, en place depuis 2020, s’inscrit dans une dynamique de croissance impressionnante avec une progression annuelle moyenne de 35%. Les entreprises peuvent ainsi offrir des bornes de recharge sans impact fiscal, stimulant la transition écologique. Reste à savoir si cela suffira à convaincre les entreprises hésitantes et à propulser l’électrification des flottes professionnelles vers un avenir durable.

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Une formidable nouvelle pour les conducteurs de voitures électriques !

Technologie

Recharge Électrique au Bureau : Une Exonération Fiscale Renouvelée

Les détenteurs de véhicules électriques et leurs employeurs peuvent se réjouir : la possibilité d’effectuer des recharges gratuites sur le lieu de travail sera exonérée d’impôts jusqu’en 2025. Cette décision, annoncée par le ministère des Finances, prolonge une initiative lancée en 2020 pour encourager l’adoption des véhicules électriques dans les entreprises.

Un Secteur en Croissance Dynamique

Cette prolongation intervient à un moment clé, alors que le marché des voitures électriques continue d’afficher une croissance remarquable. Entre 2020 et 2022, la progression annuelle moyenne a atteint 35%. En 2023, les particuliers représentent désormais 84% des acquisitions de véhicules électriques, contre seulement 68% en 2018.

Concrètement,cette mesure permet aux sociétés d’installer gratuitement des bornes de recharge pour leurs employés sans impact fiscal. Les frais liés à l’électricité pour ces recharges ne seront pas pris en compte dans le calcul des avantages en nature. De plus, un abattement de 50% sur ces avantages est maintenu avec un plafond révisé à environ 2000 euros pour l’année prochaine.

Accélération Vers une Mobilité Électrique

Cette initiative fait partie d’une stratégie globale visant à promouvoir l’électrification du parc automobile français. Cependant, les grandes entreprises rencontrent encore des difficultés pour atteindre leurs objectifs ; seulement 8% des nouveaux véhicules immatriculés par ces entités étaient électriques en 2023. Ces incitations fiscales pourraient néanmoins inciter davantage d’employeurs à franchir le pas.Cependant, plusieurs défis demeurent concernant les infrastructures nécessaires au chargement ainsi que sur l’autonomie des véhicules et les perceptions parmi les employés. Par ailleurs, la réduction progressive du bonus écologique pour les utilitaires et sa diminution pour les particuliers pourraient freiner cet élan vers une adoption plus large.

Avenir Prometteur Pour La Mobilité Électrique

Malgré ces obstacles potentiels, il existe un optimisme quant au futur de la mobilité électrique dans le milieu professionnel. Les avancées technologiques continues ainsi qu’un engagement croissant envers la durabilité devraient continuer à favoriser cette tendance vers une adoption accrue des véhicules écologiques.

En maintenant ces mesures fiscales avantageuses jusqu’en 2025 et au-delà, le gouvernement délivre un message fort soutenant la transition écologique dans le secteur du transport. Reste maintenant à voir si cela suffira réellement à convaincre certaines entreprises hésitantes et si cela permettra d’accélérer significativement l’électrification de leurs flottes professionnelles dans un avenir proche.

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Divertissement

« À la rencontre d’un Hugo : une aventure inattendue »

Le prénom, un véritable reflet de notre identité, peut être à la fois lourd à porter et source de fierté. Dans cette chronique fascinante, le réalisateur Hugo David nous plonge dans son expérience avec un prénom très répandu. Né en 2000, il se retrouve entouré d’autres Hugo, ce qui l’amène à adopter un alias : Hugo D.. Comment ce choix a-t-il influencé son parcours ? Explorez les nuances et les histoires derrière nos prénoms et découvrez comment ils façonnent nos vies dès l’enfance jusqu’à l’âge adulte !

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« À la rencontre d’un Hugo : une aventure inattendue »

Les Prénoms : Un Voyage au Cœur de l’Identité

Le Rôle Crucial des Prénoms dans nos Existences

Chaque personne possède un prénom, qu’il soit courant ou singulier, et ce dernier peut engendrer à la fois fierté et embarras. Cet article explore la signification profonde et l’influence des prénoms sur notre vie quotidienne. Le réalisateur Hugo David partage son vécu avec un prénom qui a connu une forte popularité durant sa jeunesse.

une Naissance Sous le Signe de la Célébrité

Hugo David est né en 2000 à Tours, une époque où le prénom Hugo était en plein essor. Ses parents, Caroline et Rodolphe, avaient envisagé d’autres choix comme Enzo, également très en vogue à cette période. « Je pense que mes parents ont opté pour un prénom parmi les plus répandus en France plutôt qu’en hommage à Victor Hugo », confie-t-il.

Une Enfance Entourée d’Autres « Hugo »

Dès son plus jeune âge, Hugo se retrouve entouré d’autres enfants portant le même nom. Selon les statistiques de l’Insee,7 694 garçons ont été prénommés Hugo en 2000,faisant de ce prénom le quatrième plus populaire cette année-là. À l’école primaire,il côtoie plusieurs camarades appelés Thibault et autres prénoms similaires. Pour éviter toute confusion lors des appels en classe, les enseignants ajoutent souvent la première lettre du nom de famille après le prénom : ainsi devient-il rapidement « Hugo D. », un surnom auquel il s’habitue sans arduousé.

Pensées sur l’Identité Associée au Prénom

Le choix d’un prénom peut avoir un impact significatif sur notre identité personnelle tout au long de notre existence. Que ce soit pour se distinguer ou pour s’intégrer dans un groupe social spécifique, chaque individu développe une relation particulière avec son propre nom.

les prénoms ne sont pas simplement des désignations ; ils portent avec eux des récits et influencent nos interactions sociales depuis notre enfance jusqu’à l’âge adulte.

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