Au moins 7 000 détenus bénéficieront d’une libération conditionnelle de la prison centrale de Makala en République Démocratique du Congo, dans le but de réduire la surpopulation carcérale.
Située à Kinshasa, cette prison est la plus grande du pays, construite en 1957 pour accueillir 1 500 détenus, mais elle en abrite actuellement plus de 15 000, y compris des enfants et des femmes.
Les conditions de vie y sont extrêmement difficiles, avec des détenus entassés dans des cellules, une alimentation insuffisante, et beaucoup souffrent de maladies liées à l’eau et respiratoires.
Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé samedi la libération des premiers 421 détenus, précisant que 400 prisonniers seront libérés chaque semaine.
Il a également indiqué que des mesures sont en cours pour diminuer la surpopulation dans toutes les prisons congolaises et qu’une commission a été mise en place pour examiner les dossiers des détenus éligibles à une libération conditionnelle.
Mutamba a également ordonné la libération des malades et des mineurs de la prison centrale de Makala, tout en interdisant l’admission de nouveaux détenus.
L’objectif est de réduire de moitié le nombre de prisonniers dans cet établissement.