Découverte d’un camp militaire clandestin en Mpumalanga
Le ministre de la Police, Senzo Mchunu, a récemment révélé qu’un camp militaire présumé, géré par des ressortissants libyens, a été découvert en Mpumalanga, enfreignant les règlements de l’Autorité de Régulation de l’Industrie de la Sécurité Privée (PSIRA).
Arrestation de ressortissants libyens
Vendredi, les forces de police de Mpumalanga ont procédé à l’arrestation de 95 Libyens après avoir mis au jour un camp d’entraînement militaire secret sur une ferme à White River.
Visite du site par le ministre
Lors d’une visite sur le site samedi, Mchunu a déclaré aux journalistes que cette installation était illégale selon les normes de PSIRA, qui régule toutes les activités de sécurité privée dans le pays. Il a souligné que les activités menées dans ce camp n’avaient pas été demandées ni approuvées par l’autorité compétente.
Nature militaire des activités
Le ministre a exprimé des préoccupations quant à la nature militaire des formations dispensées, affirmant que cela soulevait des questions sur la sécurité nationale. « Tout indique que ce lieu est davantage un centre d’entraînement militaire qu’un simple centre de formation à la sécurité », a-t-il déclaré.
Statut des ressortissants libyens
Les Libyens, qui étaient entrés en Afrique du Sud en avril avec des permis d’études, ont vu leurs visas annulés suite à leur arrestation. Ils avaient prétendu être en formation pour devenir agents de sécurité.
Opération conjointe des forces de l’ordre
Dans un communiqué, le Service de Police Sud-Africain a indiqué que l’opération avait été menée en collaboration avec la structure provinciale des opérations conjointes, incluant le département des affaires intérieures et d’autres acteurs comme le renseignement criminel de la police.
Possibilité d’autres camps
Mchunu a également mentionné qu’il ne pouvait pas exclure l’existence d’autres camps similaires dans la province. « Nous ne nous limiterons pas à ce que nous avons découvert jusqu’à présent. Nous allons élargir nos vérifications », a-t-il ajouté.
Implication du gouvernement libyen
Le ministre a noté qu’il y avait des indications d’une possible implication du gouvernement libyen, mais il a évité de qualifier l’existence du camp d’acte de trahison, soulignant que cela nécessiterait des enquêtes approfondies.
État des armes trouvées
Le commissaire national, Fannie Masemola, a déclaré que toutes les armes découvertes étaient légales pour l’entraînement, tout en précisant que des investigations étaient toujours en cours. « Nous ne pouvons pas vous indiquer tous les manquements, car nous ne voulons pas compromettre notre dossier devant le tribunal », a-t-il conclu.