Éviction Légale : Un Cas de Longue Durée et de Conflit Familial

Un homme ayant résidé dans un logement pendant plus de 25 ans a été considéré comme n’ayant pas été évincé illégalement, selon une décision d’un tribunal de la Commission des baux résidentiels. Ce jugement fait suite à un incident où les serrures de la propriété ont été changées, le laissant sans abri.

Contexte de la Situation

Le tribunal a examiné le cas en mai, révélant que le partenaire de longue date du locataire, avec qui il a eu deux filles ayant grandi dans cette maison à Dublin 11, est décédé en septembre 2023, trois mois avant le changement de serrures. Bien que le loyer ait été réglé jusqu’à la fin novembre, le fils du propriétaire a été rapporté comme ayant frappé à la porte en criant des menaces pour que le locataire quitte les lieux.

Les Événements Déclencheurs

Le locataire a affirmé avoir informé le fils du propriétaire qu’il avait les moyens de payer le loyer, mais ce dernier a rétorqué qu’il ne vivait pas dans la maison, ce qui a conduit au changement de serrures en décembre. Le locataire a également signalé qu’il n’avait pas pu récupérer ses effets personnels, y compris des médicaments, des vêtements, des meubles, son acte de naissance et son courrier.

Conséquences sur la Vie du Locataire

Le locataire, qui a mentionné plusieurs problèmes de santé, a été conduit par son aide-soignant à un poste de police pour signaler l’incident, mais on lui a dit qu’il s’agissait d’une affaire civile. Depuis cet événement, il vit dans un hébergement d’urgence, ce qui a eu un impact négatif sur sa santé, et il a perdu le contact avec ses filles et ses petits-enfants.

Déclarations des Parties Impliquées

La fille du propriétaire, qui a pris la parole en son nom, a expliqué que les filles du locataire étaient en train de vider la maison après le décès de leur mère et que la propriété devait rester vacante par la suite. Elle a affirmé que c’était la raison pour laquelle les serrures avaient été changées et qu’il n’y avait eu aucune maltraitance, ajoutant qu’ils avaient tenté de restituer les biens du locataire.

Intervention d’Organisations de Soutien

Un représentant de l’organisation Threshold, qui défendait le locataire, a déclaré qu’il avait été « mis à la rue à un moment difficile de sa vie, en pleine crise ». Les baux de la propriété au fil des ans n’ont mentionné que le nom de son partenaire, ce qui a conduit le tribunal à conclure qu’il n’était pas un locataire, mais un cohabitant.

Conclusion et Répercussions Légales

Néanmoins, le tribunal a constaté que le propriétaire avait manqué à ses obligations en ne laissant pas suffisamment de temps à la famille pour récupérer ses affaires, notant que le locataire avait « souffert en conséquence » avec des biens « pris de force », y compris des médicaments et du courrier contenant un acte de naissance de remplacement. En conséquence, le tribunal a ordonné au propriétaire de verser 3 500 euros de dommages-intérêts au locataire pour avoir entravé l’accès à ses biens.

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