Importance des Données de Santé de Haute Qualité dans la Lutte Contre les Pandémies

Des acteurs clés du secteur de la santé ont souligné l’importance d’un accès continu à des données de santé de haute qualité pour une gestion efficace du VIH, du COVID-19 et d’autres pandémies ainsi que des épidémies de maladies.

Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie de clôture du projet Data.FI, financé par l’USAID, qui visait à atténuer l’impact du COVID-19, tenue hier à Abuja.

Soutien aux Réponses Sanitaires dans Plusieurs États

Le projet a apporté son soutien à la réponse au COVID-19 dans plusieurs États, notamment Adamawa, Akwa Ibom, Bauchi, Cross River, Edo, Kano, Niger, Oyo, ainsi que dans le Territoire de la Capitale Fédérale (FCT).

Dr. Dauda Sulaiman Dauda, Responsable Régional Senior pour l’Afrique de l’Ouest et Francophone chez Data.FI, a expliqué que ce projet exploitait le potentiel transformateur de la santé numérique et de l’analyse des données pour améliorer les résultats sanitaires dans divers programmes critiques, y compris ceux liés au VIH, aux orphelins et enfants vulnérables (OVC), au COVID-19 et à la surveillance des maladies dans le cadre de l’Agenda de Sécurité Sanitaire Mondiale/One Health.

Appel à la Poursuite des Efforts

Avec l’émergence de la pandémie de COVID-19, l’USAID a financé le projet Data.FI en avril 2020 pour fournir un soutien temporaire à la réponse au COVID-19 au Nigeria. Dans la seconde phase de ce soutien, Data.FI a également apporté une assistance technique pour les processus de révision des données dans les huit États ciblés.

Dr. Dauda a exhorté tous les acteurs à continuer d’exploiter les systèmes et processus établis par le projet, en déclarant : « Maintenons l’élan et veillons à ce que les progrès réalisés soient soutenus et renforcés. »

Renforcement des Capacités des Centres d’Opérations d’Urgence

Le Dr Ganyu Jamiu, Consultant Principal en Épidémiologie au ministère fédéral de la santé et du bien-être social, a plaidé pour la durabilité des centres d’opérations d’urgence intégrés (EOCs) et d’autres mesures mises en place pour atténuer l’impact de la pandémie de COVID-19.

Il a noté que le projet avait contribué à renforcer les EOCs dans le pays, précisant que, contrairement aux EOCs de santé publique qui se concentraient uniquement sur les épidémies de maladies infectieuses d’urgence, les EOCs intégrés abordaient également des maladies chroniques telles que l’hypertension et le diabète.

Nécessité de Financement Supplémentaire

Le Dr Jamiu a appelé à un financement et à des ressources supplémentaires pour étendre le projet. Le responsable de la Division d’Épidémiologie au Centre Nigérian de Contrôle et de Prévention des Maladies (NCDC) a également souligné la nécessité de maintenir les leçons apprises du projet, ajoutant qu’il avait contribué à une coordination efficace des efforts de santé publique.

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