Cynthia Temitayo Ogunsemilore, boxeuse nigériane, a été suspendue des Jeux Olympiques de Paris en raison d’une infraction aux règles antidopage, a annoncé l’Agence internationale de contrôle (ITA) samedi. Un échantillon prélevé sur l’athlète a révélé la présence d’une substance interdite, le furosémide, selon un communiqué de l’ITA. Cette substance est classée parmi les « diurétiques et agents masquants » par l’Agence mondiale antidopage (AMA). L’échantillon a été collecté à Paris jeudi, la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux, et les résultats ont été rapportés par un laboratoire accrédité par l’AMA samedi.
L’ITA a précisé que « l’athlète a été informée de l’affaire et a été provisoirement suspendue jusqu’à la résolution de la situation ». Cela signifie qu’elle ne peut pas participer à des compétitions, s’entraîner, coacher ou prendre part à toute activité durant les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Ogunsemilore, qui concourt dans la catégorie des moins de 60 kg, devait faire ses débuts olympiques ce lundi. Elle a la possibilité de contester sa suspension provisoire devant le Tribunal arbitral du sport et peut également demander l’analyse de l’échantillon B.
Depuis le début des compétitions, deux autres athlètes ont également été suspendus. L’ITA a annoncé vendredi que le judoka irakien Sajjad Sehen avait été testé positif à des stéroïdes anabolisants interdits. De son côté, la volleyeuse dominicaine Lisvel Eve Mejia a également été contrôlée positive au furosémide.
