Une histoire incroyable – digne d’un film – Georgia Bell est désormais médaillée aux Jeux Olympiques.

Samedi soir à Paris, la ville où elle est née, cette athlète britannique de 30 ans a réalisé un temps impressionnant de 3:52:61 pour décrocher une magnifique médaille de bronze lors de la finale du 1500 mètres. Ce qui rend cet exploit si remarquable ? Le parcours de Georgia pour y parvenir, un chemin qui a failli ne jamais se concrétiser.

Ancienne athlète de l’Université de Californie à Berkeley, Georgia, qui avait abandonné la course à un moment donné, a fait des progrès spectaculaires en athlétisme depuis son retour sur la piste après la pandémie.

De l’ombre à la gloire olympique

Après avoir remporté le titre de championne du monde de duathlon en 2023, en représentant l’équipe britannique dans sa catégorie d’âge à Ibiza, les performances de Bell en athlétisme n’ont cessé de s’améliorer. Plus tôt cette année, elle a également signé un contrat professionnel avec Nike.

En jonglant entre un emploi dans la cybersécurité et sa carrière d’athlète, Bell a déjà réalisé des exploits cet été en remportant la médaille d’argent au 1500 mètres lors des Championnats d’Europe d’athlétisme à Rome en juin. Mais elle a franchi un nouveau cap à Paris samedi avec cette brillante médaille de bronze olympique.

Georgia a terminé à seulement 0,05 seconde de la médaille d’argent, juste derrière l’Australienne Jessica Hull, tandis que la Kényane Faith Kipyegon a remporté l’or avec un nouveau record olympique de 3:51:29.

Il y a quelques années, un tel résultat aurait semblé totalement inimaginable. C’est une histoire qui mérite d’être racontée, et que Georgia a partagée lors d’une interview après la course avec Eurosport.

“Je suis sous le choc. Je ne me suis pas rendu compte de la rapidité de ma course jusqu’à la fin. Je savais que c’était difficile, mais j’essayais simplement de me concentrer sur le fait de terminer dans le top trois. Je suis tellement heureuse.”

Georgia Bell sur son ascension fantastique

“En entrant dans cette course, je sais que cela peut sembler cliché, mais toute ma vie m’a préparé à ce moment. Je suis née à Paris il y a 30 ans, j’ai complètement abandonné, puis je suis revenue. Je suis dans la meilleure forme de ma vie et je n’avais aucune pression. Je me suis dit que si cela devait arriver, ce serait aujourd’hui, alors j’ai décidé d’être courageuse et de voir ce qui se passerait.”

Georgia a évoqué le moment où elle a quitté le sport, la déception qui en a découlé, ainsi que la joie de pouvoir saisir une seconde chance de manière aussi incroyable.

“Lors de ma dernière course en NCAA, j’ai terminé avec un temps de 4:30 au 1500 mètres – ce qui n’est pas bon. Je me suis dit : ‘J’en ai assez de ça’ et j’avais l’impression de ne jamais réaliser mon potentiel, c’était triste, et je pensais que c’était fini.”

“Mais ensuite, à travers la COVID et d’autres événements, je suis revenue à la compétition. C’est agréable de savoir que l’on peut toujours avoir des rêves en grandissant et qu’il n’est jamais trop tard pour revenir à quelque chose que l’on aime.”

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