Révolution de l’éducation au Nigeria : Vers une intégration technologique
Le ministre de l’Éducation, Prof. Tahir Mamman, a récemment affirmé que le système éducatif nigérian s’oriente vers un apprentissage enrichi par la technologie, visant à stimuler la pensée critique et la créativité des élèves.
Une vision pour l’avenir éducatif
Lors d’une visite au FCT Smart School à Karshi, le ministre a souligné que ce type d’établissement représente l’idéal que le pays souhaite atteindre. Il s’agit d’une institution qui intègre l’apprentissage personnalisé et utilise la technologie dès le plus jeune âge, rendant l’éducation interactive pour les enfants, depuis la maternelle jusqu’à l’université.
« Cela contribuera à développer leur pensée et leur créativité. C’est dans cette direction que notre éducation évolue », a-t-il déclaré.
Un modèle pour les enseignants
Le ministre a décrit le personnel fondateur de l’école comme étant particulièrement chanceux et les a encouragés à prendre leur rôle au sérieux, précisant que cette école servira de modèle de formation pour d’autres enseignants et établissements environnants.
Il a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à établir une école intelligente dans chaque État du pays, notant qu’il y en a actuellement 26 en construction, avec d’autres projets en cours.
« C’est un héritage que ce gouvernement souhaite laisser aux Nigérians, en fournissant un système scolaire numérisé pour former les élèves à l’utilisation de la technologie dès la maternelle jusqu’au collège », a-t-il ajouté.
Un enseignement adapté aux besoins locaux
Selon le ministre, les enseignants de ces écoles ne se contenteront pas de dispenser des cours, mais participeront également à l’élaboration des contenus pédagogiques adaptés au contexte nigérian, en intégrant les valeurs et le programme national.
« C’est l’une des caractéristiques uniques de cette institution, qui dispose d’installations permettant de développer le contenu éducatif en accord avec le contexte nigérian », a-t-il précisé.
Éducation intégrée et sécurité
Les écoles intelligentes combineront des aspects conventionnels et professionnels de l’éducation, permettant aux élèves d’acquérir des compétences pratiques pour leur avenir. Concernant la sécurité de l’établissement situé en périphérie de Karshi, le ministre a reconnu les défis sécuritaires du pays et a annoncé des mesures de sécurité renforcées pour toutes les écoles intelligentes.
« Nous avons engagé des agents de sécurité armés et non armés, et nous collaborons avec les communautés locales pour assurer la sécurité des établissements », a-t-il déclaré.
Engagement communautaire et impact local
Le ministre a souligné l’importance d’un engagement communautaire fort pour garantir la sécurité et l’impact des institutions sur leur environnement. « En plus de renforcer l’économie de Karshi, cette école est un centre d’apprentissage pour former des enseignants et d’autres personnes de la région. Cela crée un sentiment d’appartenance qui facilitera la synergie », a-t-il ajouté.
Il a également mentionné qu’au FCT, plus de 11 000 Almajiris seront inscrits dans différentes écoles à travers le pays d’ici septembre.
Progrès des infrastructures éducatives
Le ministre d’État pour l’Éducation, Dr Yusuf Sununu, a annoncé que le gouvernement fédéral a annulé le contrat de l’entreprise chargée de la construction des infrastructures scolaires intelligentes dans l’État de Kebbi, le réattribuant à un autre entrepreneur. Il a également indiqué que le projet de l’école intelligente dans l’État de Bayelsa est en cours de réévaluation pour garantir que tous les États bénéficient de l’application de la technologie dans l’éducation.
« Les deux écoles qui accusent un retard, celle de Kebbi et celle de Bayelsa, sont en cours de réattribution pour s’assurer qu’aucun État ne soit laissé pour compte dans l’application de la technologie éducative », a-t-il précisé.
Il a également exprimé des préoccupations concernant certains États qui, bien que leurs écoles intelligentes soient terminées, n’ont pas fourni au gouvernement fédéral les 75 enseignants nécessaires à leur fonctionnement.
Sununu a appelé les autres États à suivre l’exemple de l’administration du FCT, qui met en place des infrastructures routières et des logements pour soutenir le développement des écoles intelligentes.
Partenariat international pour l’éducation
Le projet Smart School a été initié et financé par l’Universal Basic Education en collaboration avec l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), dans le but d’améliorer les compétences des enseignants dans le développement et l’utilisation de contenus TIC, tout en facilitant l’accès à des matériaux d’enseignement de qualité pour les enseignants et les élèves.