Les investisseurs kenyans auront bientôt la possibilité d’accéder à des produits négociés en bourse (ETP) liés aux actifs numériques sur la principale bourse des valeurs du pays.

DeFi Technologies, une entreprise canadienne, a récemment établi un partenariat avec la Bourse de Nairobi (NSE) pour faciliter l’émission et le commerce d’ETP d’actifs numériques en Afrique de l’Est.

Cette semaine, la NSE a signé un protocole d’accord (MoU) avec Valour, une filiale de DeFi Technologies. Fondée en 2019, Valour propose 33 ETP en Europe, notamment à la Bourse de Francfort, Euronext Paris, Euronext Amsterdam et sur le marché de croissance nordique.

La filiale de DeFi Technologies, Valour Inc. (@ValourFunds), annonce un protocole d’accord historique avec la Bourse de Nairobi et SovFi pour développer et lancer des ETP Valour en Afrique https://t.co/MW4GrBTOcx $DEFTF $DEFI.NE

— DeFi Technologies (@DeFiTechGlobal) 6 août 2024

Ce protocole d’accord, qui inclut également le fournisseur de liquidité de marché SovFi, permet à Valour de déployer ses ETP sur la bourse kenyane, de développer l’infrastructure de marché pour les actifs numériques et, à terme, d’étendre ses activités à la tokenisation d’actifs réels.

Valour est convaincu que ces nouveaux ETP lui permettront d’entrer sur le marché africain et d’élargir son empreinte mondiale tout en augmentant la liquidité du marché pour ses produits et en diversifiant les opportunités d’investissement.

« Ce protocole d’accord représente une étape importante dans la mission de Valour d’élargir l’accès aux produits d’investissement en actifs numériques à l’échelle mondiale », a déclaré Olivier Roussy Newton, le PDG de DeFi Technologies.

La NSE a accepté de permettre à Valour d’offrir ses nouveaux ETP dans le cadre d’un accord de passeport. En Europe, le passeport permet à une entreprise agréée et réglementée dans un État membre de l’Espace économique européen de servir des clients d’un autre État membre. Cependant, le passeport ne s’applique qu’à l’intérieur de l’EEE ; les entreprises souhaitant servir des pays tiers peuvent demander un statut d’équivalence, qui est un statut réglementaire partiel et conditionnel.

« En tirant parti de notre expertise dans l’émission d’ETP innovants et en facilitant le passeportage de nos instruments financiers vers la NSE, nous visons à offrir aux investisseurs une exposition sécurisée et réglementée au monde dynamique des actifs numériques », a ajouté Newton.

Pour la NSE, ce partenariat permet à l’une des principales plateformes de négociation d’actions d’Afrique de s’aventurer dans le domaine des actifs numériques sans avoir à investir massivement dans le développement d’infrastructures.

Le Kenya se classe parmi les plus grands marchés d’actifs numériques d’Afrique et figure parmi les plus importants marchés de pair à pair au monde. Selon les Nations Unies, plus de quatre millions de Kényans détiennent des actifs numériques ; d’autres études estiment que les investisseurs kenyans possèdent plus de 1,5 milliard de dollars en actifs numériques, ce qui représente plus de 1,2 % du PIB du pays.

« En facilitant la création, l’émission et le commerce d’ETP d’actifs numériques, nous ouvrons de nouvelles voies pour les investisseurs locaux et internationaux. Cette initiative ne diversifiera pas seulement notre marché, mais contribuera également à la croissance de l’économie kenyane », a commenté Frank Mwiti, le PDG de la NSE.

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