Enquête sur ServiceNow : Problèmes de conformité et démissions au sein de la direction
Contexte de l’enquête
ServiceNow a récemment signalé des problèmes de conformité potentiels au ministère américain de la Justice, liés à l’un de ses contrats gouvernementaux et à l’embauche de l’ancien CIO de l’Armée américaine en tant que responsable mondial du secteur public. Cette information a été révélée dans des documents réglementaires déposés par l’entreprise.
Démissions au sein de la direction
À la suite d’une enquête interne, le président et COO de ServiceNow, CJ Desai, a quitté son poste, tout comme un autre individu impliqué dans cette affaire. L’enquête a été déclenchée par une plainte interne concernant des violations présumées des politiques de l’entreprise.
Manque de clarté sur les allégations
ServiceNow n’a pas précisé la nature exacte des allégations ni les personnes concernées. Le ministère de la Justice n’a pas encore répondu aux demandes de clarification, tandis que ServiceNow a demandé que les questions soient soumises par écrit.
Réactions de l’ancien CIO de l’Armée
L’ancien CIO de l’Armée, Raj Iyer, qui a rejoint ServiceNow en mars 2023, a déclaré qu’il n’avait rien fait de mal. Il a affirmé avoir démissionné pour ne pas être associé à cette situation, insistant sur le fait qu’il n’était pas responsable des actions de CJ Desai.
Contexte des contrats gouvernementaux
Iyer a souligné qu’il n’avait pas participé à l’attribution de contrats à ServiceNow lorsqu’il était CIO de l’Armée. Il a précisé avoir suivi toutes les procédures nécessaires pour obtenir l’approbation de son emploi chez ServiceNow après son départ de l’Armée.
Implications des règles de conflit d’intérêts
Des experts juridiques ont noté que les allégations pourraient concerner des questions sur ce qu’Iyer aurait pu être amené à faire pour ServiceNow. Les règles régissant les anciens fonctionnaires gouvernementaux sont complexes, et il est crucial de respecter les normes de conflit d’intérêts.
Nouvelles directives de signalement
Un ancien procureur fédéral a souligné que la situation pourrait également être liée à l’apparence d’impropriété. Les actions des employés qui créent une telle apparence, sans consultation préalable avec la direction, peuvent nuire à la confiance de l’entreprise envers ces employés.
Clarifications sur le rôle de Desai
Dans ses dépôts auprès de la SEC, ServiceNow a précisé que le conseil d’administration avait déterminé que Desai et l’individu embauché avaient enfreint la politique de l’entreprise concernant un conflit potentiel lié à cette embauche. Desai a coopéré pleinement avec l’enquête et a affirmé qu’il n’avait pas intentionnellement violé les politiques de l’entreprise.
Accord de départ de Desai
ServiceNow a également publié un extrait de l’accord de départ de Desai, stipulant qu’il recevra 525 000 dollars, équivalant à six mois de salaire de base, ainsi que des primes et des avantages connexes. Ces paiements sont conditionnés à la signature d’une renonciation aux réclamations contre l’entreprise.
Changements au sein de la direction
En réponse à ces événements, ServiceNow a nommé Chris Bedi en tant que directeur produit par intérim. Bedi, qui travaille pour l’entreprise depuis près d’une décennie, a occupé divers postes, dont celui de directeur de l’information numérique et de directeur des clients.