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Kabelo Gwamanda a annoncé sa démission en tant que maire de Johannesburg ce mardi, affirmant qu’il laisse derrière lui une ville qu’il a stabilisée tant sur le plan financier qu’administratif.
Dans son discours, Gwamanda a souligné que durant son mandat, Johannesburg a réussi à instaurer une bonne gouvernance et a obtenu les « meilleurs résultats d’audit observés par la ville depuis des années ».
Gwamanda a pris ses fonctions de maire en mai 2023.
« [Je] chérirai toujours l’expérience que m’a offerte mon mandat en tant que maire exécutif, » a-t-il déclaré.
« Mon parcours est un exemple que j’espère inspirera de nombreux enfants africains de notre ville, prouvant qu’il est possible de surmonter la pauvreté, l’isolement, l’exclusion sociale et politique, même en l’absence de soutien dans les sphères corporatives et médiatiques, et de s’élever pour changer les conditions des plus démunis. »
Le parti Build One SA (Bosa) a exprimé son soulagement face à cette démission tardive, qualifiant Gwamanda de « maire fantoche de Johannesburg ».
« Cette démission met fin à une période calamiteuse de 466 jours marquée par l’instabilité, une mauvaise qualité de service et un malaise général dans le cœur économique du pays, » a déclaré Ayanda Allie, membre du parlement provincial de Bosa.
« Élu grâce à un accord entre l’ANC et l’EFF, Gwamanda, représentant d’Al-Jamah, n’était rien de plus qu’un maire fantoche — une figure symbolique dépourvue de pouvoir réel, son parti ayant obtenu seulement 0,20 % des voix lors des dernières élections locales. Pendant que les politiciens en profitaient, les résidents en souffraient. »
« Bosa reste prudemment optimiste quant à l’avenir de la ville et appelle tous les partis au sein du conseil à agir de manière réfléchie et éthique lors de l’élection d’un nouveau maire pour prendre la relève. »
