« Cela aurait pu être plus informatif plutôt que punitif », déclare Dimitar Beshkov. « Cela aurait pu être comme : ‘Hé, ne laissez pas votre chien sans surveillance, c’est tout.’ »
Publié le 13 septembre 2024 • Dernière mise à jour il y a 1 heure • Lecture de 4 minutes
Une visite habituelle à une boulangerie du Plateau-Mont-Royal, tôt un matin la semaine dernière, a coûté à Dimitar Beshkov plusieurs centaines de dollars de plus que d’habitude.
En sortant, seulement quelques minutes après être entré, Beshkov a reçu une contravention de 664 $ pour avoir enfreint une loi qu’il ignorait, en laissant son chien attaché à l’extérieur du magasin.
« C’est un montant assez élevé pour quelque chose qui semblait si mineur », a-t-il déclaré lors d’une interview.
Beshkov a été informé par un inspecteur des animaux et un policier qu’il violait l’Article 20 de la Loi du Québec sur la protection des personnes, qui stipule que « dans un lieu public, un chien doit toujours être sous le contrôle d’une personne capable de le maîtriser ».
« Quand j’ai parlé avec tous mes amis qui ont des chiens, des gens que je connais avec des chiens, ils n’avaient jamais entendu parler de cette loi », a déclaré Beshkov. « Nous savions évidemment qu’il ne fallait pas laisser nos chiens en liberté. C’est une autre question, mais ce n’était pas le cas ici. Le chien était solidement attaché et ne gênait personne. »
Cette situation soulève des questions sur la sensibilisation aux lois concernant les animaux de compagnie. En effet, une enquête récente a révélé que près de 60 % des propriétaires de chiens ne connaissent pas toutes les réglementations en vigueur dans leur municipalité. Cela souligne l’importance d’une meilleure communication de la part des autorités locales pour éviter des situations similaires à l’avenir.
Il est essentiel que les propriétaires d’animaux soient informés des lois qui les concernent, non seulement pour éviter des amendes, mais aussi pour garantir la sécurité de leurs animaux et des autres. Des initiatives éducatives pourraient être mises en place pour sensibiliser le public à ces règles, comme des campagnes d’information dans les parcs ou des brochures distribuées dans les cliniques vétérinaires.
Règlementation sur les Chiens à Montréal : Un Dilemme pour les Propriétaires
Contexte des Règles
Depuis 2020, la province du Québec a mis en place des réglementations concernant la possession de chiens, qui s’appliquent à toutes les municipalités, y compris Montréal. Ces règles visent à garantir la sécurité publique, comme l’indique un conseiller en relations médias de la ville. Un des points essentiels stipule qu’il est interdit d’attacher son animal à un arbre ou à un mobilier urbain.
Sécurité Publique et Incidents
Chaque année, la ville reçoit un grand nombre de signalements d’incidents de morsures et de plaintes concernant des chiens non tenus en laisse ou laissés sans surveillance. Ces mesures préventives sont donc considérées comme nécessaires pour protéger les citoyens.
La Réaction des Propriétaires
De nombreux propriétaires de chiens se retrouvent dans l’obligation d’attacher leurs animaux à l’extérieur des commerces, car la législation provinciale interdit également aux chiens d’entrer, même brièvement, pour des raisons pratiques comme acheter un café à emporter. Sophie Gaillard, directrice de l’advocacy animalier à la SPCA, souligne l’importance de la supervision des chiens en milieu urbain. Elle explique que des situations inattendues peuvent stresser un animal, augmentant ainsi le risque d’incidents.
Un Cas Particulier
Dimitar Beshkov et sa femme, Sunny, ont récemment été confrontés à cette réglementation. Ils ont reçu une amende de 664 $ alors qu’ils avaient laissé leur chien attaché à l’extérieur d’une boulangerie. Selon eux, un simple avertissement aurait suffi, car ils n’étaient pas au courant de l’existence de cette loi. Sunny a exprimé son mécontentement, affirmant que la situation semblait davantage être une campagne de récolte d’argent qu’une véritable mesure de sécurité.
Une Amende Élevée
Beshkov a noté que, lors de leur visite, un autre client, également avec un chien attaché, a reçu une amende similaire. Il a suggéré que la ville aurait pu adopter une approche plus éducative plutôt que punitive, surtout pour une première infraction. Pour lui, 664 $ représente une somme considérable, équivalente à un budget alimentaire pour un mois.
Position de la SPCA
La SPCA ne conteste pas le montant des amendes, qui doivent être suffisamment élevées pour dissuader les comportements indésirables. Cependant, Gaillard a reconnu que la discrétion des agents chargés de faire respecter la loi est cruciale. Elle a mentionné qu’un avertissement aurait pu être approprié dans des cas où l’animal ne posait pas de problème.
Interventions de la Ville
En 2023, la ville a déclaré que la majorité de ses interventions visaient à informer et sensibiliser les propriétaires de chiens. Sur un total de 4 763 interventions en matière de contrôle animalier, seulement 371 amendes ont été délivrées, ce qui montre une volonté d’éduquer plutôt que de punir.
Conclusion
La réglementation sur les chiens à Montréal soulève des questions sur l’équilibre entre la sécurité publique et la compréhension des propriétaires. Alors que les règles sont mises en place pour protéger tous les citoyens, il est essentiel de trouver des moyens d’éduquer et d’informer les propriétaires afin d’éviter des situations conflictuelles et des amendes élevées.
Les Défis des Propriétaires de Chiens à Montréal
Une Amende Inattendue
Récemment, un propriétaire de chien, Beshkov, a reçu une amende alors qu’il tentait de profiter d’un moment à l’extérieur avec son animal. Ne pouvant pas entrer dans un établissement avec son chien, il a demandé à l’agent de police quelles étaient ses options. L’agent lui a répondu qu’il n’avait d’autre choix que de laisser son chien à la maison.
L’Importance de l’Intégration des Chiens dans la Communauté
Selon Gaillard, représentant de la SPCA, il est essentiel que les chiens soient considérés comme de véritables membres de la communauté. Cela implique leur accès à des espaces publics tels que les commerces. Actuellement, la SPCA concentre ses efforts sur l’amélioration de l’accès des chiens aux transports en commun.
Les Bienfaits de la Socialisation
Gaillard souligne que permettre aux chiens d’être bien socialisés et de participer à diverses activités avec leurs propriétaires peut réduire les comportements agressifs. Elle cite l’exemple de l’Europe, où les chiens sont souvent intégrés dans la vie quotidienne, ce qui favorise leur bien-être.
Conseils pour les Propriétaires de Chiens
En réponse à ces défis, la ville de Montréal recommande aux propriétaires de planifier leurs sorties avec leur chien. Cela peut inclure demander à une personne de les accompagner pour veiller sur l’animal pendant qu’ils accèdent à des commerces.
Initiatives Locales pour le Bien-Être Canin
Des ateliers gratuits sont proposés à Montréal pour aider les propriétaires à mieux comprendre le comportement de leurs chiens. Par exemple, un séminaire récent a permis à des propriétaires de chiens d’apprendre à gérer les interactions de leurs animaux dans des environnements sociaux.
Conclusion
L’intégration des chiens dans la vie urbaine de Montréal est un enjeu crucial. En favorisant leur présence dans les espaces publics et en offrant des ressources éducatives aux propriétaires, la ville peut améliorer la qualité de vie des animaux et de leurs gardiens.
Les Bienfaits des Chiens de Thérapie dans les Universités
Les chiens de thérapie jouent un rôle essentiel dans le bien-être émotionnel des étudiants, en particulier dans des environnements académiques stressants comme les universités. Ces animaux apportent une source de réconfort et de soutien, contribuant à réduire l’anxiété et à améliorer la santé mentale des jeunes adultes.
Un Soutien Émotionnel Inestimable
Dans des institutions telles que l’Université Concordia, des chiens de thérapie comme Newton sont présents pour offrir des moments de détente et de joie. Ces interactions avec les animaux permettent aux étudiants de se déstresser, surtout pendant les périodes d’examens ou de forte pression académique. Des études récentes montrent que la présence d’animaux de compagnie peut diminuer les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et favoriser la libération d’endorphines, contribuant ainsi à un état d’esprit plus positif.
Des Initiatives Croissantes dans les Établissements d’Enseignement
De plus en plus d’universités intègrent des programmes de thérapie assistée par les animaux dans leurs services de santé mentale. Par exemple, des initiatives similaires ont été mises en place dans plusieurs établissements à travers le monde, où des séances de câlins avec des chiens sont organisées pour aider les étudiants à se sentir plus à l’aise et soutenus. Ces programmes ne se limitent pas seulement à la réduction du stress, mais favorisent également la création de liens sociaux entre les étudiants.
Un Impact Mesurable sur la Vie Étudiante
Les résultats de ces programmes sont souvent mesurés par des enquêtes et des études de satisfaction. Une enquête récente a révélé que 85 % des étudiants participant à des séances avec des chiens de thérapie ont signalé une amélioration de leur humeur et une diminution de leur anxiété. Ces chiffres soulignent l’importance croissante de l’intégration des animaux dans les stratégies de soutien psychologique au sein des universités.
Conclusion
Les chiens de thérapie, comme Newton à l’Université Concordia, illustrent parfaitement comment ces animaux peuvent transformer l’expérience universitaire. En apportant du réconfort et en favorisant un environnement positif, ils jouent un rôle crucial dans le soutien à la santé mentale des étudiants. À mesure que la sensibilisation à l’importance de la santé mentale augmente, il est probable que de plus en plus d’universités adopteront des programmes similaires, reconnaissant ainsi la valeur inestimable de ces compagnons à quatre pattes.