Contexte de la Situation

Le gouvernement indien a annoncé la création d’un comité qui inclura des recommandations de toutes les parties prenantes, invitant également les gouvernements des États à partager leurs contributions et suggestions.

Appel à la Fin de la Grève des Médecins

Le ministère de la Santé de l’Union indienne a appelé, le samedi 17 août, les médecins à mettre fin à leur grève nationale, déclenchée en réaction au viol et au meurtre d’une médecin stagiaire à l’hôpital RG Kar de Kolkata. Le ministère a promis la formation d’un comité chargé de proposer des mesures pour garantir la sécurité des professionnels de la santé.

Demandes de l’Association Médicale Indienne

L’Association Médicale Indienne (IMA) a adressé une lettre au Premier ministre Narendra Modi, énonçant plusieurs exigences suite à la tragédie survenue à l’hôpital RG Kar. L’IMA demande l’instauration d’une loi centrale qui intégrerait les amendements de 2020 à la loi sur les maladies épidémiques de 1897 dans le projet de loi « Services de santé et établissements cliniques (Interdiction de la violence et des dommages aux biens) de 2019 ».

Selon l’IMA, « les mesures de sécurité dans les hôpitaux devraient être comparables à celles des aéroports. La désignation des hôpitaux comme zones sûres avec des dispositions de sécurité obligatoires est une étape cruciale. L’installation de caméras de surveillance, de personnel de sécurité et de protocoles peut être mise en œuvre par la suite. »

Manifestations à l’Échelle Nationale

Les manifestations ont eu lieu alors que les médecins à travers le pays observaient une grève de 24 heures en raison du meurtre et du viol d’une médecin stagiaire dans un collège médical public à Kolkata. Tous les services de santé ont été suspendus pendant la grève, à l’exception des soins d’urgence, considérés comme des « services essentiels ».

La communauté médicale exige désormais justice et des réformes immédiates pour garantir un environnement de travail sûr pour les médecins résidents, y compris l’adoption d’une loi centrale pour protéger les professionnels de la santé contre la violence sur le lieu de travail.

Des responsables du ministère de la Santé de l’Union ont rencontré des représentants de la Fédération des Associations de Médecins Résidents (FORDA), de l’IMA et des Associations de Médecins Résidents des Collèges et Hôpitaux Médicaux Gouvernementaux de Delhi. Le ministère a demandé aux médecins en grève de reprendre leurs fonctions dans l’intérêt public, surtout face à l’augmentation des cas de dengue et de paludisme.

Cependant, les associations de santé ont clairement exprimé leur inquiétude concernant la sécurité des travailleurs de la santé dans leurs lieux de travail. Elles ont présenté une série de demandes au gouvernement central, insistant sur la nécessité d’actions rapides et concrètes pour protéger les professionnels médicaux des atrocités.

En réponse, le ministère de la Santé et du Bien-être familial a assuré aux représentants que le gouvernement est très conscient des problèmes et défis auxquels sont confrontés les travailleurs de la santé et qu’il est totalement engagé à résoudre ces questions. Le ministère a également informé que 26 États ont déjà mis en place des législations pour protéger les travailleurs de la santé, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à traiter cette problématique.

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