— Actualités et réflexions sur le monde de l’endocrinologie

Selon une analyse des données de réclamations pharmaceutiques aux États-Unis réalisée par Prime Therapeutics et Magellan Rx Management, seulement 25 % des patients ayant reçu une prescription de semaglutide (Ozempic, Wegovy) pour la perte de poids étaient encore sous traitement deux ans plus tard.

Une étude portant sur des patients âgés atteints de diabète de type 2 n’a pas révélé de risque accru significatif de pensées suicidaires lié à l’utilisation des agonistes des récepteurs GLP-1. (Annals of Internal Medicine)

Pfizer a annoncé qu’elle travaillait sur un comprimé de GLP-1 à prendre une fois par jour pour la perte de poids.

Chez les femmes ménopausées souffrant d’ostéoporose, le romosozumab (Evenity) a montré des augmentations plus importantes de la densité minérale osseuse après 12 mois par rapport au tériparatide, tout en affichant des taux d’abandon plus faibles. (Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism)

Novo Nordisk a indiqué que la FDA avait refusé d’approuver son insuline à action prolongée hebdomadaire pour le diabète suite à un avis défavorable d’un comité consultatif.

Parallèlement, l’entreprise fait l’objet d’un examen minutieux au Congrès après avoir retiré son insuline à action prolongée (Levemir) du marché américain. (Reuters)

Des auteurs d’un article d’opinion dans JAMA Internal Medicine ont souligné que la Suisse présente une adoption par habitant des agents GLP-1 pour la perte de poids plus élevée. Ces médicaments y sont remboursés, mais le pays a négocié des prix plus bas et impose des conditions plus strictes pour leur administration et leur suivi. Les auteurs soutiennent qu’un tel système pourrait rendre les médicaments GLP-1 plus accessibles et réduire l’utilisation hors étiquette ainsi que les pénuries.

Des membres d’un groupe religieux australien sont jugés après avoir été accusés d’avoir causé la mort d’une fillette de 8 ans atteinte de diabète en lui refusant des soins médicaux, préférant prier à sa place. (BBC)

Les personnes exposées à une lumière nocturne plus intense et à des motifs lumineux susceptibles de perturber les rythmes circadiens présentent un risque accru de développer un diabète de type 2. (Lancet Regional Health Europe)

Une hormone libérée par le cerveau de souris allaitantes pourrait-elle offrir des perspectives intéressantes pour le traitement de l’ostéoporose ? (Science)

Découvrons l’acide trifluoroacétique ou TFA : un autre « produit chimique éternel » présent dans l’eau potable, dont la prévalence pourrait être plus élevée que ce que l’on pensait auparavant. (Washington Post)

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