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Prudence Sekgodiso : Une expérience formatrice aux Jeux Olympiques de Paris
Lors de la finale du 800 mètres féminin aux Jeux Olympiques de Paris, Prudence Sekgodiso a terminé à la huitième place, une expérience marquante qui a mis en lumière son manque d’expérience sur une scène aussi prestigieuse. Bien qu’elle ait été en course jusqu’à 100 mètres de l’arrivée, elle n’a pas pu suivre le rythme des leaders qui ont accéléré.
Performances des concurrentes
La favorite de la course, Keely Hodgkinson, a remporté la médaille d’or avec un temps de 1 minute 56,72 secondes, suivie de l’Éthiopienne Tsige Duguma, qui a réalisé un record personnel de 1:57.15, et de la Kényane Mary Moraa, qui a terminé troisième en 1:57.42. Sekgodiso a franchi la ligne d’arrivée en 1:58.79. Son meilleur temps de 1:57.26, enregistré à Marrakech plus tôt cette année, aurait suffi pour décrocher le bronze, mais sa performance au Stade de France reste l’une des plus rapides de sa carrière.
Réflexions sur la course
Après la course, Sekgodiso a partagé ses réflexions : « Les premiers 400 mètres ont été lents pour moi. J’ai l’impression d’avoir gaspillé beaucoup d’énergie en courant dans la deuxième ligne. C’est ma plus grande erreur, et je sais que mon entraîneur va me le reprocher. » Elle a également reconnu que le dernier 100 mètres de la course était un point faible, comme elle l’avait anticipé avant les Jeux. « J’étais en course pendant 700 mètres. C’était le plan, de rester avec les autres filles. Mais quand j’ai vu toutes les concurrentes me dépasser, j’étais choquée. »
Un avenir prometteur
Malgré cette déception, Sekgodiso a des raisons d’être optimiste. Elle doit cependant progresser rapidement. Hodgkinson, médaillée d’argent aux Jeux de Tokyo 2020, n’a que 22 ans, tout comme Duguma, qui a commencé à courir le 800 mètres l’année dernière. Moraa, quant à elle, a participé à ses premiers Jeux Olympiques à 24 ans. Sekgodiso a précisé que le stress n’était pas un facteur, se sentant plus nerveuse avant les séries éliminatoires que lors de la finale. « J’étais habituée à la foule, cela ne me préoccupait pas cette fois-ci. Mon esprit était concentré sur ma ligne. »
Défis rencontrés
Elle a également mentionné les difficultés rencontrées en raison du programme chargé, avec trois courses en quatre jours, ce qui a perturbé son sommeil. « Prendre des somnifères a été un défi, et je me réveillais souvent tard, vers 15 heures. C’était une routine difficile. »
Prochaines étapes
Sekgodiso envisage de participer à quelques meetings de la Diamond League avant la fin de la saison. Avec sa course derrière elle, l’équipe sud-africaine a potentiellement deux chances de médailles restantes dans les relais masculins, le 4×100 mètres et le 4×400 mètres. Cela dépendra également de l’état de santé de Benjamin Richardson, qui a subi une blessure à la jambe lors des séries du 200 mètres, espérant qu’il ne s’agit que d’une crampe.