
Agrandir / Une photo « selfie » du rover Zhurong de la Chine et de la plateforme d’atterrissage Tianwen-1 sur Mars en 2021.
La Chine prévoit le lancement de deux fusées long March 5 pour sa mission Tianwen-3, dédiée au retour d’échantillons martiens, en 2028, a déclaré jeudi le concepteur principal de cette mission.
Lors d’une conférence sur l’exploration spatiale en Chine, ce responsable a présenté les grandes lignes du projet et expliqué comment les échantillons seront collectés à partir de la surface martienne. Les rapports issus des médias sociaux chinois et des agences gouvernementales manquaient cependant de détails techniques concernant les préparatifs pour cette mission.
D’ordinaire, les annonces publiques faites par des responsables chinois se concrétisent. Cependant, l’exploration lunaire et martienne représente un défi considérable pour le pays. La chine vise à envoyer des astronautes sur la Lune d’ici 2030 dans le cadre d’un projet visant à établir une base lunaire nommée Station Internationale de Recherche Lunaire.
Liu Jizhong, concepteur principal du projet Tianwen-3, n’a pas précisé quand les échantillons pourraient revenir sur Terre. Dans ses précédentes mises à jour concernant cette mission, il a été question d’une date entre 2028 et 2030 pour le lancement; on estime que l’aller-retour prendra environ trois ans. Cela signifie que si tout se passe comme prévu avec un lancement en temps voulu en 2028,les roches martiennes pourraient arriver sur notre planète vers 2031.
Pendant ce temps-là, NASA est engagée dans une révision complète de son architecture pour une mission similaire avec l’Agence Spatiale Européenne (ESA).En juin dernier, elle a sélectionné sept entreprises dont SpaceX et Blue Origin afin d’étudier comment ramener des roches martiennes sur Terre pour moins de onze milliards dollars avant l’année 2040 — un coût jugé trop élevé par son administrateur Bill Nelson qui considère que cela prendrait trop longtemps.
Cela laisse donc une opportunité unique à la Chine pour devenir pionnière dans le retour d’échantillons vierges depuis Mars. Wu Weiren a affirmé lors d’une interview diffusée par la télévision publique chinoise qu’en cas succès des missions prévues : « La Chine sera probablement le premier pays à rapporter ces échantillons. » Il ajoute également que leur ambition s’étend aux planètes géantes comme Jupiter ainsi qu’à certaines astéroïdes avec un système défensif contre ceux-ci.
Le projet lié aux astéroïdes est désigné sous le nom Tianwen-2 et devrait être lancé dès l’année prochaine; « Tianwen » signifiant littéralement « questions au ciel ». Actuellement cependant, aucune mission n’est active sur Mars afin de rassembler du matériel pour Tianwen-3. Le premier essai chinois nommé Tianwen-1 avait atterri en mai 2021 déployant alors son rover Zhurong mais aucune mise à jour n’a été communiquée depuis fin 2022 laissant supposer qu’il aurait pu succomber aux rigueurs hivernales martiennes.
Ainsi donc,Tianwen-3 devra emporter tout ce qui est nécessaire : atterrisseur capable non seulement collecter mais aussi emballer ces échantillons avant leur lancement vers notre planète depuis Martien surface; ensuite il devra rejoindre un vaisseau spatial dédié qui orbite autour mars avant finalement relâcher capsule réentrante destinée au transport sécurisé vers terre.
tous ces équipements seront lancés grâce aux puissantes fusées Long March 5 — actuellement celles ayant plus grande capacité opérationnelle parmi celles disponibles en chine — où chacune aura sa propre fonction spécifique durant toute opération spatiale envisagée.
Liu souligne également que récupérer ces échantillons représente sans doute défi technique majeur comparable uniquement aux missions apollo selon Xinhua News Agency.
Il insiste aussi quant respect strict accords internationaux relatifs protection planétaire garantissant sécurité tant envers mars qu’envers terre ainsi même vis-à-vis intégrité même matériaux récoltés durant exploration.
L’objectif scientifique primordial demeure recherche signes vie potentielle existant autrefois là-bas!
Tianwen–3 utilisera bras robotique associé forage souterrain tandis qu’il pourrait inclure hélicoptère mobile permettant explorer zones éloignées davantage diversifiées matériaux martiens.
De plus Liu mentionne ouverture collaboration internationale incluant possibilité intégrer charges utiles étrangères lors réalisation projets futurs tel celui-ci!
chine met déjà disposition résultats analyses effectuées suite retour Chang’e 5 auprès chercheurs internationaux anticipant processus similaire concernant chang’e 6 récemment ramené côté caché lune!