Une Poursuite Controversée : Amaka Patience Sunnberger Contre NIDCOM
Le 10 septembre, une femme canadienne d’origine nigériane, Amaka Patience Sunnberger, a engagé une action en justice de 500 000 dollars contre Abike Dabiri-Erewa, la présidente de la Commission des Nigérians de la Diaspora (NIDCOM), qu’elle accuse de « justice sélective ».
Contexte de l’Affaire
Amaka, résidant en Ontario, Canada, a suscité une vive controverse après qu’une vidéo de réunion en direct sur TikTok soit devenue virale. Dans cette vidéo, elle a exprimé son intention de empoisonner les aliments et l’eau des populations Yoruba et Bénin sur son lieu de travail. De plus, elle a incité les habitants de la région du Sud-Est du Nigéria à adopter une attitude hostile envers les Yoruba et les Bénin, en les incitant à empoisonner leurs aliments et leurs boissons.
Le 2 septembre, la police de Toronto a arrêté Amaka et l’a présentée devant un juge à la Cour de justice de l’Ontario, suite à des menaces motivées par la haine.
Accusations de Biais
Selon l’avocat d’Amaka, la poursuite repose sur l’approche prétendument biaisée de Dabiri-Erewa dans le traitement des commentaires tribaux. L’avocat a soutenu que la présidente de NIDCOM avait ignoré des remarques similaires provenant d’autres groupes ethniques, choisissant de cibler spécifiquement Amaka pour ses déclarations.
Impact sur l’Unité Nationale
L’équipe juridique d’Amaka a fait valoir que ce traitement inéquitable et discriminatoire compromet l’unité du Nigéria. Ils estiment que de telles actions peuvent exacerber les tensions ethniques et nuire à la cohésion sociale dans le pays.
Demande de Réparation
La poursuite vise à obtenir 500 000 dollars en dommages-intérêts, soulignant l’importance de traiter toutes les accusations de manière équitable, indépendamment de l’origine ethnique des personnes impliquées.