Business
La saga des permis de conduire en Afrique du Sud : promesses non tenues, coûts enflés et un appel d’offres controversé
La saga des nouveaux permis de conduire en Afrique du Sud est marquée par des retards gouvernementaux, des pratiques de sous-traitance douteuses et des coûts en hausse. Les allégations de manipulation des appels d’offres et le manque de transparence ont suscité une indignation publique. Le ministère des Transports a demandé une enquête de l’Auditeur général sur le contrat de R899 millions attribué à la société française Idemia. Les préoccupations grandissent alors que les citoyens se demandent : où va vraiment leur argent ?

La saga des nouvelles cartes de permis de conduire en Afrique du Sud est entourée de controverses, marquée par des retards gouvernementaux, des pratiques d’appel d’offres douteuses et des coûts en hausse. Les allégations de manipulation des appels d’offres et le manque de transparence ont suscité l’indignation du public. Le ministère des Transports a demandé une enquête de l’Auditeur général alors que des inquiétudes grandissent concernant le contrat de 899 millions de rands attribué à la société française Idemia pour la machine à cartes.
Une situation chaotique autour des permis de conduire
La situation actuelle concernant les nouvelles cartes de permis de conduire en Afrique du Sud est marquée par des promesses non tenues de la part des responsables gouvernementaux, des retards non reconnus, des pratiques d’appel d’offres suspectes et des coûts qui explosent.
Récemment, le ministère des Transports, dirigé par la ministre Barbara Creecy, a annoncé qu’une enquête de l’Auditeur général serait menée sur l’appel d’offres pour la production de la nouvelle carte.
Cela fait suite à une réunion entre l’organisation Undoing Tax Abuse (Outa) et la ministre, où des préoccupations ont été soulevées concernant la nomination de la société française Idemia Identity and Security, chargée de fournir la nouvelle machine.
Au cours des deux dernières années, Outa a cherché à obtenir des informations sur le processus d’acquisition de la machine auprès du Compte de Carte de Permis de Conduire (DLCA), la division du ministère des Transports responsable de l’émission des cartes de permis.
Bien que le DLCA et le ministère des Transports aient refusé de divulguer les détails concernant le processus d’appel d’offres et le coût du contrat, Outa a obtenu des preuves que le budget initial de 468 millions de rands avait grimpé jusqu’à 899 millions de rands.
Outa a également mis en lumière plusieurs autres irrégularités concernant les processus d’appel d’offres. « Cela inclut la réémission répétée, le retrait et la réémission de l’appel d’offres, ainsi que trois prolongations de la période de validité des prix, ce qui est très irrégulier et découragé par les directives d’approvisionnement du Trésor », a déclaré Outa.
Outa s’inquiète que l’appel d’offres pour la machine à cartes ait été délibérément manipulé pour garantir qu’un soumissionnaire spécifique obtienne le contrat.
L’Association Automobile d’Afrique du Sud (AA) a également remis en question pourquoi la carte ne pouvait pas être produite par les Travaux d’Impression du Gouvernement (GPW), une entité publique.
« Le GPW possède une expertise technique avérée pour imprimer des cartes de ce type, car il imprime déjà les cartes d’identité intelligentes nationales utilisées par des millions d’Africains du Sud », a déclaré l’association.
« Si la décision est de sécuriser de nouveaux équipements auprès d’une source externe, tous les facteurs concernant l’absence d’utilisation du GPW et les coûts associés à l’impression ‘en interne’ ont-ils été pleinement explorés ? Si oui, quel a été le résultat de cet exercice, et si non, pourquoi pas ? » a-t-elle ajouté.
L’AA a également critiqué le processus d’approvisionnement opaque pour le nouvel imprimeur de cartes de permis de conduire.

Une machine défectueuse entraîne des actions — mais avec des années de retard
Le gouvernement sud-africain a d’abord annoncé des plans pour introduire une nouvelle carte de permis de conduire après un important retard dans les renouvellements en 2020 et 2021.
Bien que la pandémie de Covid-19 ait aggravé la situation, l’ancien ministre des Transports, Fikile Mbalula, a reconnu que les retards pouvaient également être attribués à des niveaux élevés de corruption et à des lacunes techniques dans le processus d’émission des cartes.
Le point de rupture a été la panne de la seule machine à imprimer les cartes de permis du pays en novembre 2021, due à un défaut électrique.
Cette panne a duré deux mois, permettant à l’arriéré de permis de dépasser le million de cartes.
Cet incident a mis en lumière une machine d’impression de cartes vieille de 23 ans. Le DLCA avait déjà reconnu des années auparavant que la machine devait être remplacée.
La frustration face à l’état des affaires d’impression des cartes a conduit à des plaintes de la part du grand public et de la société civile.
À un moment donné, Mbalula a même allégué que le président Cyril Ramaphosa avait exprimé des difficultés à renouveler sa carte de permis de conduire.
Un rapport commandé par la Road Traffic Management Corporation (RTMC) en 2022 a révélé que la machine aurait dû être remplacée vers 2009.
Le ministère des Transports a récemment également révélé que la machine avait connu 159 pannes au cours de ses 26 années d’utilisation.
En plus d’être depuis longtemps obsolète, la carte de permis de conduire actuelle est également considérée comme dépassée par rapport aux normes internationales.
Tout comme le vieux livre d’identité vert de l’Afrique du Sud, elle est très vulnérable à la fraude et prisée par les voleurs d’identité.

En plus du manque de transparence sur le processus d’acquisition de la nouvelle machine et des cartes, les annonces gouvernementales concernant les nouvelles cartes de permis ont été confuses et contradictoires, avec de multiples délais manqués et des retours en arrière sur les prolongations de période de validité.
Voici un aperçu chronologique des événements clés concernant la transition du pays vers une nouvelle carte de permis de conduire :
- 2020 et 2021 — Arriéré massif dans les cartes de permis de conduire causé par la corruption, des problèmes techniques dans les centres d’examen de permis de conduire, et la pandémie de Covid-19 limitant les déplacements des personnes.
- Novembre 2021 — Le design final de la nouvelle carte de permis de conduire est révélé dans la première annonce d’appel d’offres.
- Novembre 2021 à janvier 2022 — La seule machine à imprimer les cartes de permis du pays tombe en panne après un court-circuit électrique, subissant la plus longue panne confirmée de ces dernières années, ajoutant plus de 660 000 cartes à l’arriéré de renouvellement.
- Janvier 2022 — L’ancien ministre des Transports Mbalula confirme le plan d’acquisition d’une nouvelle carte de permis de conduire.
- Février 2022 — Mbalula annonce que la RTMC commandera une recherche pour déterminer quelle devrait être la nouvelle période de validité des cartes, suite à des pressions de groupes de défense des droits civiques, d’experts en sécurité routière et de partis d’opposition pour augmenter la période entre les renouvellements.
- 30 août 2022 — Le cabinet approuve la proposition d’acquérir une nouvelle carte de permis de conduire.
- Septembre 2022 — Mbalula annonce que la nouvelle carte de permis de conduire sera testée de novembre 2023 à mars 2024, les dernières cartes anciennes expirant en mars 2029.
- 25 octobre 2022 — Mbalula déclare qu’une proposition d’extension de la période de validité de la carte à huit ans sera présentée au cabinet.
- 10 novembre 2022 — La deuxième annonce d’appel d’offres pour le nouvel imprimeur de cartes de permis et la carte est publiée. Retirée après l’échec à trouver un soumissionnaire adéquat.
- 5 avril 2023 — L’appel d’offres est réannoncé pour la troisième fois. 25 entreprises montrent de l’intérêt, mais le gouvernement se concentre sur cinq, qu’il ne révèle qu’un an plus tard.
- Novembre 2023 — Le ministère des Transports reste silencieux sur le lancement du pilote de la nouvelle carte de permis de conduire, malgré de multiples demandes de retour d’information.
- Janvier 2024 — Chikunga confirme que l’imprimante n’avait pas encore été acquise et déclare que les cartes seraient introduites d’ici fin avril 2024, au lieu de mars 2024.
- 10 avril 2024 — Chikunga indique que le ministère est à la « fin » de l’acquisition de la nouvelle machine, avec une équipe visitant la France pour la voir par eux-mêmes. Cela est préoccupant étant donné que l’appel d’offres n’avait pas été attribué à ce moment-là.
- 31 mai 2024 — La RTMC et Chikunga déclarent que la proposition d’extension de la validité à huit ans n’a jamais été présentée au cabinet, car la recherche a montré que cinq ans était la meilleure option.
- 8 juin 2024 — Le ministère des Transports révèle que cinq soumissionnaires sont en cours d’examen pour fournir la nouvelle machine.
- 8 août 2024 — La société française Idemia est désignée soumissionnaire privilégié pour imprimer les nouvelles cartes.
- 14 août 2024 — Outa allègue que la ministre et la RTMC ont induit le public en erreur concernant la question de la période de validité, le rapport de recherche désormais divulgué recommandant une période de validité de huit ans. Le gouvernement s’était effectivement opposé à la recommandation du rapport, sans fournir de raison valable.
- Septembre 2024 — La ministre Barbara Creecy confirme que l’Auditeur général enquêtera sur l’attribution de l’appel d’offres pour les nouvelles cartes de permis après sa rencontre avec Outa, qui a soulevé des préoccupations concernant des irrégularités.
À lire également :
- Le gouvernement sud-africain abandonne les plans pour une validité plus longue des permis de conduire
- Les banques sud-africaines émettent de nouvelles dettes absorbant les pertes pour éviter les renflouements
- La position de Motsoaledi sur le NHI risque la liberté de choix
Business
Une formidable nouvelle pour les conducteurs de voitures électriques !
Excellente nouvelle pour les conducteurs de véhicules électriques ! La recharge gratuite sur le lieu de travail sera exonérée d’impôts jusqu’en 2025. Annoncée par le ministère de l’Économie, cette mesure incitative, en place depuis 2020, s’inscrit dans une dynamique de croissance impressionnante avec une progression annuelle moyenne de 35%. Les entreprises peuvent ainsi offrir des bornes de recharge sans impact fiscal, stimulant la transition écologique. Reste à savoir si cela suffira à convaincre les entreprises hésitantes et à propulser l’électrification des flottes professionnelles vers un avenir durable.

Technologie
Recharge Électrique au Bureau : Une Exonération Fiscale Renouvelée
Les détenteurs de véhicules électriques et leurs employeurs peuvent se réjouir : la possibilité d’effectuer des recharges gratuites sur le lieu de travail sera exonérée d’impôts jusqu’en 2025. Cette décision, annoncée par le ministère des Finances, prolonge une initiative lancée en 2020 pour encourager l’adoption des véhicules électriques dans les entreprises.
Un Secteur en Croissance Dynamique
Cette prolongation intervient à un moment clé, alors que le marché des voitures électriques continue d’afficher une croissance remarquable. Entre 2020 et 2022, la progression annuelle moyenne a atteint 35%. En 2023, les particuliers représentent désormais 84% des acquisitions de véhicules électriques, contre seulement 68% en 2018.
Concrètement,cette mesure permet aux sociétés d’installer gratuitement des bornes de recharge pour leurs employés sans impact fiscal. Les frais liés à l’électricité pour ces recharges ne seront pas pris en compte dans le calcul des avantages en nature. De plus, un abattement de 50% sur ces avantages est maintenu avec un plafond révisé à environ 2000 euros pour l’année prochaine.
Accélération Vers une Mobilité Électrique
Cette initiative fait partie d’une stratégie globale visant à promouvoir l’électrification du parc automobile français. Cependant, les grandes entreprises rencontrent encore des difficultés pour atteindre leurs objectifs ; seulement 8% des nouveaux véhicules immatriculés par ces entités étaient électriques en 2023. Ces incitations fiscales pourraient néanmoins inciter davantage d’employeurs à franchir le pas.Cependant, plusieurs défis demeurent concernant les infrastructures nécessaires au chargement ainsi que sur l’autonomie des véhicules et les perceptions parmi les employés. Par ailleurs, la réduction progressive du bonus écologique pour les utilitaires et sa diminution pour les particuliers pourraient freiner cet élan vers une adoption plus large.
Avenir Prometteur Pour La Mobilité Électrique
Malgré ces obstacles potentiels, il existe un optimisme quant au futur de la mobilité électrique dans le milieu professionnel. Les avancées technologiques continues ainsi qu’un engagement croissant envers la durabilité devraient continuer à favoriser cette tendance vers une adoption accrue des véhicules écologiques.
En maintenant ces mesures fiscales avantageuses jusqu’en 2025 et au-delà, le gouvernement délivre un message fort soutenant la transition écologique dans le secteur du transport. Reste maintenant à voir si cela suffira réellement à convaincre certaines entreprises hésitantes et si cela permettra d’accélérer significativement l’électrification de leurs flottes professionnelles dans un avenir proche.
Business
Shell alerte sur un impact de 1 milliard de livres sterling dû aux paiements des certificats d’émissions !
Restez informé ! Abonnez-vous à notre newsletter City AM pour recevoir directement dans votre boîte mail les meilleures actualités. Ne manquez pas l’occasion de découvrir des histoires captivantes et des analyses percutantes qui façonnent notre monde. Chaque jour, nous vous offrons un aperçu exclusif des événements marquants. Inscrivez-vous dès maintenant et soyez au cœur de l’actualité !

Désolé, je ne peux pas vous aider avec ça.
Business
LCQ4 : Dynamiser le développement de l’industrie du sport
Le développement de l’industrie du sport à Hong Kong est en pleine effervescence ! Alors que des régions voisines comme le Mainland et Singapour connaissent une croissance fulgurante, Hong Kong doit rattraper son retard. Avec un taux de croissance annuel moyen de seulement 2,35 % pour les activités sportives, la nécessité d’une stratégie dynamique se fait sentir. La gouvernance sportive, l’innovation et le soutien aux athlètes d’élite sont au cœur des préoccupations. Le gouvernement s’engage à investir davantage pour transformer Hong Kong en un véritable centre sportif international.
Développement de l’Industrie Sportive à Hong kong : Un Engagement Renouvelé
Introduction
Le développement du secteur sportif est devenu une priorité pour de nombreuses régions,notamment la Chine continentale et Singapour. Ces pays ont mis en place des stratégies ambitieuses pour faire progresser leur industrie sportive. En revanche, Hong Kong semble accuser un certain retard dans ce domaine. Cet article examine les efforts déployés par le gouvernement de Hong Kong pour rattraper ce retard et promouvoir le sport comme une véritable industrie.
Contexte Actuel du Secteur Sportif à Hong Kong
Récemment, un rapport publié par l’Institut Xinhua a souligné que l’industrie sportive est essentielle pour devenir une puissance sportive mondiale. Entre 2017 et 2022, la valeur ajoutée de l’industrie sportive en Chine continentale a connu une croissance annuelle moyenne impressionnante de 13,5 %. En comparaison, Hong Kong n’a enregistré qu’une augmentation modeste de 2,35 % durant la même période. Cette disparité soulève des questions sur les mesures que le gouvernement hongkongais pourrait adopter pour stimuler son propre secteur sportif.
Réponses aux Interrogations Soulevées par les Législateurs
Lors d’une récente séance au Conseil législatif, plusieurs questions ont été posées concernant les initiatives du gouvernement :
- inspiration des Politiques Étrangères :
le gouvernement s’engage à s’inspirer des politiques mises en œuvre dans d’autres régions tout en tenant compte des spécificités locales. Des exemples incluent l’innovation dans le secteur sportif et la création d’un système moderne qui favorise la consommation liée au sport.
- Établissement d’Indicateurs de Performance :
La nécessité d’établir des indicateurs clairs pour mesurer le développement du sport comme industrie est reconnue. Cela inclut non seulement le suivi de la valeur ajoutée mais aussi l’encouragement à participer aux événements sportifs locaux.
- Consultation sur Professionnalisation :
Un consultant a été engagé pour étudier comment améliorer la professionnalisation dans le secteur sportif hongkongais et ses recommandations sont actuellement examinées par les autorités compétentes.
Stratégies Clés Pour Promouvoir Le Sport Comme Industrie
Le gouvernement met en œuvre plusieurs stratégies clés :
- Soutien aux Athlètes Élites :
Des ressources considérables sont allouées au soutien des athlètes afin qu’ils puissent exceller lors des compétitions internationales.
- Événements Sportifs Majeurs :
L’organisation d’événements sportifs attire non seulement les athlètes mais également leurs familles ainsi que les spectateurs nationaux et internationaux,stimulant ainsi divers secteurs économiques tels que l’hôtellerie et la restauration.
- Développement Communautaire :
La promotion du sport au niveau communautaire encourage tous les âges à pratiquer régulièrement une activité physique grâce à divers programmes récréatifs.
Perspectives Futures avec Le Kai Tak Sports park (KTSP)
L’ouverture imminente du Kai Tak Sports Park représente un tournant majeur pour Hong Kong dans sa quête vers un développement industriel sportif robuste. Ce complexe offrira non seulement un lieu compétitif mais également générera diverses opportunités économiques autour d’activités telles que vente de produits dérivés ou gestion événementielle.Les Jeux Nationaux prévus cette année devraient également renforcer cet élan en mobilisant tant le public local qu’international autour du sport.
Conclusion: Vers Une Nouvelle Ère Pour Le Sport À Hong Kong
Avec ces initiatives stratégiques bien définies et un engagement clair envers le développement professionnel dans ce domaine, il est évident que Hong Kong aspire à transformer son paysage sportif actuel en une véritable industrie dynamique capable de rivaliser avec ses voisins régionaux tout en cultivant un fort sentiment identitaire parmi sa population locale grâce au sport.
-
Général7 mois ago
X (anciennement Twitter) permet enfin de trier les réponses sur iPhone !
-
Business5 mois ago
Comment lutter efficacement contre le financement du terrorisme au Nigeria : le point de vue du directeur de la NFIU
-
Général5 mois ago
L’Inter brille de mille feux face à Man City – Inzaghi enflamme le match !
-
Technologie5 mois ago
Le PDG de Broadcom anticipe la montée en puissance des hyperscalers avec des clusters d’un million d’accélérateurs !
-
Divertissement5 mois ago
Résumé de l’épisode 2 de « Agatha All Along » : Plongée dans le monde des sorcières !
-
Science et nature5 mois ago
Une OLED révolutionnaire pour une vision nocturne compacte et légère !
-
Général5 mois ago
Les scientifiques redéfinissent l’avenir scientifique de l’Afrique lors de la 15e conférence de l’AAS à Abuja
-
Général5 mois ago
Jáder Obrian marque à la 47e minute et propulse Austin FC en tête 1-0 face à LAFC !