Technologie

Meta Conclut un Accord Historique de 1,4 Milliard de Dollars avec le Texas

Après une longue bataille judiciaire, le procès intenté contre Meta par le procureur général du Texas, Ken Paxton, a enfin trouvé une issue. Meta a accepté de verser un montant de règlement de 1,4 milliard de dollars sur une période de cinq ans. Ce montant représente le plus grand règlement jamais obtenu par un État contre une entreprise.

Il est important de souligner que, dans le cadre de cet accord, Meta n’a pas reconnu de faute. L’entreprise a cependant mis fin à la fonctionnalité controversée qu’elle avait introduite en 2011, qui permettait de scanner et d’analyser les images faciales des utilisateurs. De plus, Meta a supprimé toutes les données de scans faciaux qu’elle avait accumulées au fil des ans. Bien qu’il n’existe pas de chiffre officiel sur le nombre d’images stockées, il est certain que ce chiffre dépasse le milliard.

« Ce règlement historique témoigne de notre engagement à faire face aux plus grandes entreprises technologiques du monde et à les tenir responsables de leurs violations des droits à la vie privée des Texans. » – Ken Paxton, Procureur Général du Texas

Paxton a exprimé sa satisfaction quant à cette décision, affirmant que toute forme d’abus envers les Texans ne serait pas tolérée et serait traitée avec la plus grande rigueur.

De son côté, Meta a réagi de manière diplomatique, indiquant qu’elle était heureuse de résoudre cette affaire et qu’elle envisagerait de futures opportunités d’investissement au Texas, y compris le développement potentiel de centres de données.

Origines du Procès

Tout a commencé en 2011 lorsque Meta, alors connue sous le nom de Facebook, a lancé une fonctionnalité de « tag » permettant à son logiciel de scanner et d’analyser les visages des utilisateurs dans leurs images Facebook pour mieux organiser les photos. Bien que l’intention derrière cette initiative puisse sembler innocente, le problème résidait dans le fait que cette fonctionnalité était activée par défaut pour tous les utilisateurs, ce qui a soulevé des préoccupations similaires à celles rencontrées avec la fonction de rappel de Windows lors de son lancement.

En fin de compte, l’initiative de Meta a clairement enfreint la loi de l’État de 2009 régissant l’utilisation des données biométriques ainsi que la loi sur les pratiques commerciales trompeuses. En effet, Meta devait informer explicitement les individus et obtenir leur consentement avant de collecter des données biométriques telles que les images faciales.

C’est pourquoi, en 2022, Paxton a finalement poursuivi Meta pour ses pratiques. Il a annoncé cette action lors d’une conférence de presse tenue devant le palais de justice de Marshall. Le procès a traîné pendant un certain temps, mais il a finalement abouti à cette conclusion.

Conclusion

Cet accord marque un tournant significatif dans la lutte pour la protection de la vie privée des utilisateurs face aux grandes entreprises technologiques. Les implications de cette affaire pourraient influencer la manière dont les entreprises gèrent les données personnelles à l’avenir, en mettant l’accent sur la nécessité d’une transparence et d’un consentement clairs.

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