Medecine
L’ascension vers les Jeux Olympiques de Paris 2024
Atteindre le niveau nécessaire pour représenter l’équipe britannique aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 n’est pas un exploit qui se réalise du jour au lendemain. En effet, la coureuse de demi-fond professionnelle Keely Hodgkinson, âgée de 22 ans, a consacré d’innombrables heures à sa préparation pour cette course tant attendue qui aura lieu le 5 août.
Un programme d’entraînement rigoureux
Élaborer un plan d’entraînement efficace pour une telle compétition est un véritable art, et le régime strict de Keely n’est certainement pas destiné aux âmes sensibles. Nous avons obtenu des informations détaillées de Nancy Best, entraîneuse personnelle et fondatrice de Ladies Who Crunch, qui nous a fait transpirer rien qu’en y pensant !
Détails du programme d’entraînement de Keely
Dans une interview accordée à Runner’s World, l’athlète a partagé son emploi du temps hebdomadaire d’entraînement :
- Lundi : entraînement croisé
- Mardi : séance sur le vélo elliptique et entraînement sur piste
- Mercredi : course de 30 minutes et 40 minutes sur le vélo elliptique, suivies d’exercices en salle de sport
- Jeudi : répétition de la routine de mardi avec une séance de tempo
- Vendredi : jour de repos
- Samedi : séance prolongée en hiver, entraînement sur piste en été
- Dimanche : course en montée en hiver, course de 15 minutes en été
Keely a également révélé qu’en tant que coureuse de 800 mètres, elle s’entraîne davantage comme une sprinteuse, mettant l’accent sur la vitesse plutôt que sur le kilométrage.
Un entraînement diversifié
Nancy souligne que le programme de Keely combine habilement variété et régularité. « Elle met son corps à l’épreuve avec un mélange de formats d’entraînement, allant de la musculation en salle à des exercices cardio sur le vélo elliptique, » explique l’entraîneuse. « Cependant, ce n’est pas une sélection aléatoire – il existe une stratégie claire qu’elle applique semaine après semaine, mois après mois, pour obtenir des résultats. »
Il n’est pas surprenant que son entraîneur ajuste son programme en fonction des saisons. « Nos corps réagissent à notre environnement, et tout, de la température au taux de pollen, peut influencer notre performance sportive, » ajoute Nancy.
Comment son programme l’aide-t-il pour les courses de 800 mètres ?
La question se pose : comment un programme aussi soigneusement élaboré permet-il à Keely de maintenir son endurance sur 800 mètres ? « Son engagement à travailler à la fois sur les fibres musculaires rapides et lentes fait d’elle une athlète redoutable, » affirme Nancy.
Les fibres musculaires lentes sont responsables des mouvements d’endurance, aidant le corps à mieux résister à la fatigue (ses séances sur le vélo elliptique sont bénéfiques). En parallèle, ses sprints sur piste améliorent ses fibres musculaires rapides, lui permettant d’exécuter des mouvements dynamiques et puissants instantanément.
Pourquoi Keely évite-t-elle les courses de longue distance ?
La star du sport a révélé qu’elle n’intègre que rarement des courses de longue distance dans son emploi du temps hebdomadaire. Pas d’inquiétude – cela ne la désavantage pas lors des Olympiades.
« Bien qu’elle doive développer sa capacité aérobie, il n’y a aucune raison pour qu’elle ne puisse pas le faire par d’autres formes de mouvements à rythme constant (comme le vélo elliptique, la randonnée ou la natation), au lieu de courir sur de longues distances, » rassure Keely.
Optimiser la performance : le programme d’entraînement de Keely Hodgkinson
Keely Hodgkinson, athlète de haut niveau, excelle dans le 800 mètres grâce à une approche axée sur la vitesse et la puissance, des éléments cruciaux pour sa discipline, contrairement aux coureurs de marathon qui privilégient l’endurance.
Une approche équilibrée de l’entraînement
Bien que Keely parcoure une distance significative chaque semaine, son entraînement ne repose pas sur de longues courses isolées. Nancy, son entraîneuse, souligne l’importance de la gestion des distances pour éviter les blessures. « Elle doit être prudente pour prévenir les blessures ou les tensions répétitives, d’où l’absence de longues distances dans son programme, » explique-t-elle.
Éviter le surentraînement
Pour ceux qui ne suivent pas un programme d’entraînement olympique, un entraînement six jours sur sept peut sembler excessif. Cependant, Nancy précise que le surentraînement est davantage lié à l’intensité qu’au volume d’exercice. « Son programme est structuré de manière à inclure des phases de récupération, avec des techniques comme les bains de glace et les massages, » ajoute-t-elle.
Importance de la récupération
La récupération est essentielle pour les athlètes. « Keely a un jour de repos, car un exercice constant peut augmenter le risque de blessures. Son équipe suit de près son sommeil et son rythme cardiaque au repos pour optimiser sa récupération, » indique Nancy. « Nous savons que les muscles se réparent et se développent pendant les jours de repos, donc son vendredi sans entraînement est crucial. »
Préparation avant la course
Un bon échauffement et un retour au calme sont également fondamentaux pour prévenir les blessures. Nancy recommande de se concentrer sur la mobilisation des chevilles, des hanches, de la colonne thoracique, de la poitrine, des mollets et des fessiers avant et après chaque course.
Le petit-déjeuner de Keely avant la compétition
Avant une course, Keely opte pour un petit-déjeuner composé de flocons d’avoine, de pain blanc et d’une tasse de thé, une stratégie approuvée par Nancy. « Les glucides sont essentiels pour reconstituer les réserves de glycogène avant une course, » précise-t-elle. « Des études montrent également que la caféine peut améliorer les performances. »
Récupération post-course
Après l’effort, il est crucial pour Keely de consommer une source de protéines maigres pour réparer et reconstruire sa masse musculaire. Des aliments riches en magnésium, comme les épinards ou l’avocat, sont également bénéfiques pour la récupération, car des recherches suggèrent que le magnésium favorise la relaxation et améliore le sommeil.