La police d’Ottawa a porté des accusations contre une femme de 65 ans originaire de Hamilton pour quatre chefs d’accusation d’agression après qu’un groupe de manifestants a été aspergé de thé chaud samedi après-midi.
Selon les forces de l’ordre, le liquide brûlant a causé des « blessures mineures ».
Les autorités n’ont pas divulgué l’identité de l’accusée, des manifestants blessés ou de tout groupe qui aurait pu organiser la marche ce jour-là.
« Cet incident s’est produit lors d’une manifestation au centre-ville samedi après-midi », a déclaré un porte-parole du Service de police d’Ottawa par courriel.
Les forces de l’ordre ont précisé qu’elles ne divulguent pas les identités des parties impliquées dans les manifestations ou leurs causes.
Des activités perturbatrices, qu’elles soient menées par des manifestants ou à leur encontre, peuvent entraîner des arrestations et des accusations criminelles en vertu des dispositions pertinentes du Code criminel, ont averti les policiers dans un communiqué.
Les menaces de violence, la destruction de biens ou d’autres comportements illégaux, tels que l’entrave à l’action policière, ne sont pas protégés par la Charte des droits et nuisent à la capacité des forces de l’ordre de garantir la sécurité publique de l’ensemble de la foule, a ajouté le communiqué.
Il est essentiel de rappeler que la sécurité lors des manifestations est une priorité pour les autorités. Les incidents comme celui-ci soulignent la nécessité d’une vigilance accrue pour éviter que des situations similaires ne se reproduisent.
En 2023, des statistiques ont montré une augmentation des tensions lors des manifestations à travers le Canada, avec une hausse de 15 % des incidents signalés par rapport à l’année précédente. Cela met en lumière l’importance d’une gestion adéquate des rassemblements publics.
Les manifestations sont un droit fondamental, mais elles doivent se dérouler dans le respect des lois et de la sécurité de tous les participants. Les forces de l’ordre continuent de travailler pour assurer un équilibre entre la liberté d’expression et la sécurité publique.