L’évolution des cycles de marketing : Une nouvelle ère pour les promotions
Une perception modifiée des saisons
Les saisons ne semblent plus aussi définies qu’auparavant, en grande partie à cause des enjeux climatiques actuels. Ce changement de perception influence également la manière dont les entreprises planifient leurs campagnes marketing. Les périodes de célébration et les cycles promotionnels traditionnels, tels que le Black Friday et le Cyber Monday, ont été modifiés. Les spécialistes du marketing cherchent à capter l’attention des consommateurs de plus en plus tôt, en réponse à leurs habitudes d’achat qui évoluent.
L’importance de l’anticipation
Nora Cortez, directrice de la planification média chez Rain the Growth Agency, souligne que les repères traditionnels des saisons ont évolué. Les annonceurs se battent pour être les premiers à lancer leurs messages saisonniers ou leurs offres de vacances. Cela a pour effet d’avancer la mise en marché des produits, parfois bien avant le début de la saison. Par exemple, cet été, une campagne pour la fête des pères a été lancée une semaine plus tôt que d’habitude, permettant à la marque de bénéficier de coûts par mille impressions (CPM) plus bas et d’augmenter la notoriété ainsi que le trafic.
Une saisonnalité étendue
Avec l’allongement des périodes promotionnelles, il est facile de penser que la saisonnalité n’a plus d’importance. Cependant, les experts affirment que la saisonnalité est toujours pertinente, mais qu’elle est utilisée différemment. Margaux Logan, vice-présidente chez Publicis Groupe, note que les articles qui étaient traditionnellement achetés pendant le Cyber5 sont désormais anticipés plus tôt en raison d’événements de vente supplémentaires. Par exemple, des articles scolaires ont connu une hausse de ventes lors du Prime Day, ce qui montre que les cycles d’achat évoluent.
Une approche régionale pour le retour à l’école
David MacDonald, leader de l’expérience commerce chez Razorfish, explique que les campagnes de retour à l’école adoptent désormais une approche régionale plutôt que nationale. Cela permet aux marques de cibler les consommateurs plus tôt, en fonction de leur véritable retour à l’école, plutôt que d’attendre la fin de l’été.
Les consommateurs redéfinissent la saisonnalité
Les habitudes d’achat des consommateurs changent également. Les réseaux sociaux, comme TikTok et Pinterest, influencent la manière dont les gens planifient leurs achats. Camila Caldas, stratège chez Mother Los Angeles, souligne que les consommateurs commencent à chercher des offres plus tôt, motivés par des considérations budgétaires. Cette recherche d’inspiration ne commence plus seulement un mois avant la rentrée scolaire.
Une écoute accrue des clients
Les marques adaptent leurs lignes de produits et leurs promotions en fonction des signaux des consommateurs. Sarah Engel, présidente de January Digital, affirme que les entreprises écoutent davantage les besoins des clients et ajustent leur calendrier d’événements en conséquence. Même les offices de tourisme adoptent une approche plus flexible, reconnaissant l’importance d’une stratégie marketing qui s’étend au-delà des saisons traditionnelles.
Chiffres clés du marketing de vacances
Les préparatifs pour le marketing des fêtes de fin d’année sont déjà en cours. Selon un rapport d’Optimove, 67 % des consommateurs s’attendent à ressentir une fatigue marketing d’ici le 1er novembre. Voici quelques statistiques clés :
- 67 % des consommateurs anticipent une saturation des messages publicitaires.
- 64 % prévoient de faire leurs achats en ligne pendant la saison des fêtes.
- 66 % des répondants font confiance aux marques en ligne concernant la sécurité de leurs informations personnelles.
Citation de la semaine
« C’est un signal d’alarme que l’imprévisibilité et la volatilité associées à des entités autoproclamées et à la cupidité, combinées aux décisions et à l’ego de Musk, peuvent avoir des répercussions sérieuses sur notre industrie. » — Josh Rosen, président de Hotspex Media.
Thèmes abordés
- L’impact de l’anime aux Jeux Olympiques de Paris sur la perception des cultures.
- La performance de l’activité publicitaire d’Uber malgré les changements liés aux cookies de Google.
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