Technologie

Acquisition de Mobius Motors : ⁢Un nouvel espoir pour le ⁤constructeur automobile kényan

Une semaine ⁣après l’annonce de⁢ la fermeture de Mobius Motors, un constructeur automobile basé au Kenya et soutenu par Playfair Capital, l’entreprise a accepté une offre d’acquisition d’un acheteur dont l’identité reste secrète.

Le 14 ⁤août, Mobius a confirmé‍ avoir‍ reçu une proposition pour l’acquisition de 100‌ %‌ de ses actions‌ par ⁣un acheteur non⁣ divulgué. Nicolas Guibert, directeur⁣ de Mobius, a indiqué dans un communiqué que‍ les deux parties espèrent finaliser la ‍transaction dans un délai de 30 jours.

Suite à cette offre, Mobius a décidé de reporter une ⁤réunion ‍prévue avec ses créanciers,‍ initialement⁢ programmée pour jeudi, ‍afin de permettre la poursuite des négociations d’acquisition.

L’acheteur ‍potentiel pourrait envisager d’utiliser l’usine d’assemblage ⁤de Nairobi pour⁢ produire ses propres modèles ou ​continuer à fabriquer les véhicules​ Mobius, qui sont⁢ principalement destinés aux ⁣PME ⁣opérant dans les secteurs de ‍l’infrastructure, de l’agroalimentaire et⁣ des fournitures dans des zones ⁣reculées.

Le 9 août, le journal Business Daily a‌ rapporté que deux concessionnaires ⁢envisageaient d’acquérir le constructeur automobile en difficulté financière dans ​le ⁢but de sauver la marque.

Cette initiative a été soutenue par Hassan Abubakar, secrétaire permanent au Commerce et à l’Industrie, qui a mentionné qu’il avait ‍visité​ l’usine de l’entreprise avec l’Association des fabricants du Kenya (KAM) pour discuter d’un éventuel plan de⁤ sauvetage.

Mobius dispose d’une vaste installation de production capable ⁢de ⁤fabriquer des châssis de véhicules, ⁣de réaliser des⁢ traitements ‍anti-corrosion, d’assembler, de peindre, de⁢ tester la qualité et ⁣d’effectuer l’inspection finale. ​L’usine abrite également une unité de recherche et développement.

L’entreprise a ‌signé un accord de distribution avec le constructeur automobile‍ chinois BAIC, qui a joué un ‌rôle clé dans le ⁣lancement du ​Mobius III, une version améliorée de ses ⁤modèles précédents, Mobius⁢ I et Mobius II.

Fondée en 2009 par le⁢ Britannique Joel ‌Jackson ​alors qu’il travaillait au Kenya, Mobius a lancé en 2014 un modèle de SUV simplifié, « conçu pour les routes africaines ». Le premier modèle était proposé à 10 000 $ (1,3 million KES), ⁤un​ prix nettement inférieur à celui des SUV standards sur le marché kényan. ⁢Le Mobius III se vendait à 43 000 $, tandis ⁤que des modèles importés ou assemblés localement comme⁣ le⁤ Toyota Land Cruiser Prado, le Land Rover Defender et le Jeep Wrangler dépassent les‍ 65 000 $.

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