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67 % des marketeurs estiment que le manque de formation freine l’adoption de l’IA : un défi à relever !
Alors que 99 % des marketeurs utilisent l’IA, 67 % d’entre eux estiment qu’un manque de formation freine son adoption en entreprise. Selon le rapport 2024 de l’Institut Marketing IA, 36 % des répondants intègrent désormais l’IA dans leurs flux de travail quotidiens, une augmentation significative par rapport à l’année précédente. Les attentes sont élevées : 80 % souhaitent que l’IA réduise le temps consacré aux tâches répétitives. Cependant, la crainte d’une suppression d’emplois persiste, avec 47 % des professionnels convaincus que l’IA éliminera plus de postes qu’elle n’en créera.
Selon une enquête récente menée par l’Institut Marketing AI, 99 % des professionnels du marketing affirment utiliser personnellement l’intelligence artificielle (IA), mais 67 % d’entre eux estiment qu’un manque de formation constitue un obstacle à son adoption en milieu professionnel. Ce chiffre a augmenté de trois points par rapport à 2023.
Un peu plus d’un tiers des participants (36 %) ont déclaré que l’IA est désormais intégrée dans leurs flux de travail quotidiens, ce qui représente une augmentation de 7 points par rapport à l’année précédente. De plus, le nombre de personnes qui affirment qu’elles ne pourraient pas se passer de l’IA a grimpé de 6 % en 2023 à 15 % aujourd’hui.
Lorsqu’on leur a demandé si leur organisation proposait une formation sur l’IA pour l’équipe marketing, 75 % des répondants ont indiqué que ce n’était pas le cas (47 %), que cela était en cours de développement (24 %) ou qu’ils n’étaient pas sûrs de l’existence d’une telle formation (4 %).
Compréhension et compétence
Malgré le manque de formation, l’utilisation de la technologie améliore les compétences des utilisateurs, 61 % d’entre eux déclarant avoir désormais une compréhension intermédiaire de l’IA, contre 54 % en 2023. Par ailleurs, 16 % affirment avoir une compréhension avancée, contre 11 % l’année précédente.
L’adoption de l’IA par les organisations continue de croître, avec 51 % des répondants indiquant que leurs équipes marketing expérimentent ou déploient l’IA, contre 42 % l’année dernière.
Les professionnels du marketing souhaitent ardemment que l’IA leur fasse gagner du temps : 80 % d’entre eux souhaitent que la technologie « réduise le temps consacré aux tâches répétitives et basées sur les données ». Cela représente 14 points de pourcentage de plus que le deuxième souhait sur leur liste : « obtenir des informations plus exploitables à partir des données marketing ».
Un impressionnant 78 % des répondants estiment que dans les trois prochaines années, l’IA prendra en charge plus d’un quart de leurs tâches marketing ; 34 % s’attendent à ce qu’au moins la moitié de leurs tâches marketing soient automatisées dans le même délai.
L’impact de l’IA sur l’emploi
Les professionnels du marketing sont de plus en plus pessimistes quant à l’impact de l’IA sur les emplois dans le secteur, mais il existe une division surprenante entre les dirigeants et les utilisateurs de cette technologie.
Globalement, 47 % des répondants estiment que l’IA supprimera plus d’emplois qu’elle n’en créera dans les trois prochaines années, soit une augmentation de sept points par rapport à 2023. En revanche, le pourcentage de ceux qui pensent que l’IA créera plus d’emplois qu’elle n’en supprimera a chuté à 31 %, soit cinq points de moins que l’année précédente.
À lire également : Pourquoi les systèmes de marketing traditionnels ne peuvent pas suivre le rythme de l’IA et comment y remédier
Les personnes les plus susceptibles de croire que l’IA entraînera une suppression d’emplois sont celles qui l’utilisent le moins : les dirigeants. Plus de la moitié des PDG, présidents, directeurs marketing et autres cadres supérieurs s’attendent à ce que cette technologie perturbe l’emploi. Cependant, seulement 40 % des managers et des employés débutants partagent cette opinion.
Le sondage a permis aux participants d’exprimer leurs préoccupations concernant l’IA. Beaucoup craignent que le développement et le déploiement de l’IA se fassent si rapidement qu’ils ne pourront pas suivre. Voici quelques-unes de leurs réflexions :
- « La rapidité avec laquelle tout évolue actuellement, laissant (ironiquement) peu de temps pour la réflexion stratégique ou créative. »
- « La vitesse du changement dans un domaine inconnu et non régulé, où personne ne connaît les limites de l’IA (et certains s’en moquent), remplaçant notre sens humain et évolué du monde et de nos relations. »
- « L’IA progresse plus vite que nous, en tant qu’êtres humains, ne pouvons le suivre. »
- « Je crains que l’entreprise pour laquelle je travaille ne prenne du retard parce qu’elle a peur de l’IA. »
- « La rapidité avec laquelle cela arrive ; séparer le battage médiatique de la réalité ; équilibrer le besoin de rester informé et d’apprendre/déployer sans perdre de temps et d’argent sur des technologies qui seront obsolètes — c’est-à-dire comprendre qu’il faudra du temps pour que les acteurs majeurs émergent et que certaines fonctionnalités seront intégrées dans des plateformes plus larges. un marché déroutant. »
Méthodologie
Cette enquête repose sur les réponses à 25 questions concernant l’IA et son rôle dans le marketing et les affaires, ainsi que sur des informations démographiques sur les participants. Les répondants n’étaient pas tenus de répondre à toutes les questions pour soumettre leurs réponses. Au total, 1 784 personnes ont complété au moins une partie de l’enquête, dont la grande majorité (73 %) a répondu à l’intégralité du questionnaire.
Le pourcentage le plus élevé de répondants (23 %) s’est identifié comme directeur. Les rôles suivants les plus fréquents étaient manager (22 %) et PDG/président (20 %). La majorité (51 %) des répondants travaillent dans des entreprises générant 10 millions de dollars ou plus de revenus, et 53 % d’entre eux sont employés dans des organisations comptant 50 employés ou plus.
Le rapport complet peut être téléchargé ici. (Inscription requise.)
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La pression persiste sur le secteur des sables bitumineux malgré le silence après la loi sur le greenwashing, selon un groupe de réflexion
CALGARY — L’industrie des sables bitumineux du Canada fait face à une pression croissante pour réduire son empreinte carbone. Malgré l’adoption de nouvelles lois anti-greenwashing, le Pathways Alliance, un consortium de six entreprises, reste silencieux depuis juin. Cependant, le Pembina Institute insiste sur l’importance de poursuivre le projet de capture et de stockage du carbone de 16,5 milliards de dollars. Matt Dreis, analyste senior, souligne que ces lois ne devraient pas freiner les décisions d’investissement cruciales. L’avenir de l’industrie dépend de l’innovation et de l’engagement envers des pratiques durables.
Industrie des Canada finance une étude sur l'impact des sables bitumineux sur les communautés autochtones »>sables bitumineux au Canada : Vers une réduction des émissions de gaz à effet de serre
CALGARY – L’industrie des sables bitumineux au Canada fait face à une pression croissante pour diminuer son empreinte carbone, malgré une communication restreinte des entreprises suite à l’adoption de nouvelles législations anti-greenwashing.
Le consortium Pathways Alliance : Un engagement silencieux
Le Pathways Alliance, qui regroupe six entreprises engagées à atteindre des émissions nettes nulles de gaz à effet de serre dans la production de sables bitumineux, est resté relativement discret depuis juin, date à laquelle le gouvernement fédéral a modifié la Loi sur la concurrence canadienne pour y inclure une nouvelle disposition anti-greenwashing.
Cependant, l’institut de réflexion sur l’énergie propre, Pembina Institute, a souligné que les préoccupations liées à cette nouvelle législation ne devraient pas freiner le consortium dans la mise en œuvre de son projet de capture et de stockage du carbone, évalué à 16,5 milliards de dollars.
Appel à l’action pour la capture du carbone
Matt Dreis, analyste senior en pétrole et gaz au Pembina Institute, a déclaré : « La législation sur le greenwashing n’empêche pas l’annonce de décisions d’investissement finales concernant des projets de capture du carbone ou de réduction des émissions. » Il a ajouté que pour maintenir une position de leader dans ce secteur, il est crucial de faire avancer des projets comme celui-ci.
Proposé il y a trois ans, le réseau de capture et de stockage du carbone dans le nord de l’Alberta n’a pas encore reçu de feu vert officiel de la part du consortium, bien qu’il ait soumis plusieurs demandes réglementaires.
Répercussions de la nouvelle législation
Suite à l’adoption des nouvelles règles sur le greenwashing, le groupe industriel a retiré presque tout son contenu de son site web, car les entreprises doivent désormais fournir des preuves pour soutenir leurs affirmations environnementales. La législation stipule que les entreprises ne peuvent faire de déclarations publiques sur leurs actions en faveur de l’environnement que si celles-ci reposent sur des « preuves adéquates et appropriées, conformément à une méthodologie reconnue internationalement ».
Kendall Dilling, président du Pathways Alliance, a déclaré par courriel que le groupe continue de travailler sur son projet majeur et collabore avec les gouvernements fédéral et provinciaux pour déterminer la meilleure manière de faciliter les investissements dans des projets d’envergure.
Impact sur les pratiques de reporting environnemental
Une enquête récente menée par ATB Capital Markets a révélé que 53 % des producteurs de pétrole et de gaz interrogés estiment que les nouvelles règles anti-greenwashing auront un impact « très significatif » sur leurs pratiques de reporting environnemental. Réalisée entre le 28 août et le 9 septembre, l’enquête a également montré une baisse notable de la volonté des entreprises énergétiques d’investir dans des technologies environnementales basées sur un mandat ESG, passant de 34 % à seulement 17 %.
Comparaison avec d’autres projets de capture de carbone
Dreis a exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de décision d’investissement finale de la part du Pathways Alliance, surtout que l’industrie des sables bitumineux est le secteur le plus polluant du Canada, tandis que des projets de capture et de stockage du carbone avancent ailleurs. En juin, Shell a approuvé deux projets visant à capturer et stocker les émissions de carbone de sa raffinerie Scotford près d’Edmonton. En juillet, Strathcona Resources a annoncé un partenariat avec le Canada Growth Fund, qui pourrait voir l’entité fédérale contribuer jusqu’à 2 milliards de dollars pour les projets de capture de carbone de l’entreprise à Cold Lake et Lloydminster.
Ces annonces ont eu lieu après que le gouvernement fédéral a finalisé un crédit d’impôt pour les projets de capture et de stockage du carbone, une mesure pour laquelle des émetteurs lourds comme le Pathways Alliance avaient plaidé. Cependant, Dreis a souligné que ce crédit d’impôt à lui seul ne suffit pas à inciter l’industrie à agir de manière significative.
Perspectives d’avenir pour le Pathways Alliance
Le Pathways Alliance a précédemment affirmé que son réseau de capture et de stockage du carbone pourrait permettre à ses entreprises membres d’atteindre une réduction de 32 % par rapport aux niveaux d’émissions de 2019 d’ici 2030. Dilling a exprimé son espoir qu’une décision d’investissement finale soit prise avant la fin de 2025, avec un début de construction prévu pour 2026.
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Partenariat entre la NSDC et la Chambre de Commerce d’Abuja pour dynamiser l’investissement dans le secteur du sucre
Le Conseil National de Développement du Sucre (NSDC) a récemment engagé des discussions prometteuses avec la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Abuja (ACCI). Lors d’une visite de courtoisie, le président de l’ACCI, Barrister Emeka Obegolu, a été accueilli par le Secrétaire Exécutif, M. Kamar Bakrin. Ensemble, ils explorent des collaborations visant à attirer des investissements dans le secteur sucrier. Le NSDC, à travers son Plan Maître Sucre du Nigeria, vise une production annuelle de 2 millions de tonnes de sucre, garantissant ainsi l’autosuffisance du pays.
Collaboration entre le NSDC et la Chambre de Commerce d’Abuja
Le Conseil National de Développement du Sucre (NSDC) a entamé des discussions avec la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Abuja (ACCI) pour explorer des opportunités de collaboration visant à attirer des investissements significatifs dans le secteur sucrier.
Ces échanges ont débuté lors de la visite de la direction de l’ACCI, dirigée par Maître Emeka Obegolu, SAN, au Secrétaire Exécutif du Conseil, M. Kamar Bakrin.
En accueillant ses invités, M. Bakrin a partagé l’historique et les missions du Conseil, ainsi que les objectifs à atteindre pour réaliser ces missions.
Le Plan Directeur du Sucre Nigérian
« Nous mettons en œuvre notre mission à travers ce que nous appelons le Plan Directeur du Sucre Nigérian (NSMP), actuellement dans sa deuxième phase. Ce plan, qui s’étend sur dix ans, vise à atteindre l’autosuffisance en production de sucre. Notre objectif est de produire 2 millions de tonnes de sucre par an, ce qui couvre la consommation annuelle actuelle d’environ 1,8 million de tonnes. C’est là l’essence de l’objectif du NSMP II, qui repose sur sept piliers fondamentaux. Il est crucial, en tant que plateforme clé pour les opérateurs du secteur privé, d’explorer comment la Chambre peut s’impliquer dans divers aspects de ce plan. Nous avons identifié plusieurs piliers critiques, mais je vais me concentrer sur quelques-uns qui sont essentiels à l’accomplissement de notre mission », a-t-il déclaré.
Piliers de Développement du Secteur Sucrier
« Un pilier majeur est l’identification et l’exploitation de sites viables pour la culture de la canne à sucre et la production de sucre. Cela revêt une importance capitale pour nous. Nous menons actuellement une enquête nationale exhaustive pour identifier les meilleurs sites pour la culture de la canne, tout en établissant une plateforme technologique robuste pour suivre les différentes caractéristiques des sites identifiés. Un autre aspect crucial est d’attirer des acteurs crédibles dans le secteur, capables de s’engager dans la production de sucre, qui représente une opportunité durable et rentable. Des pays comme la Tanzanie et le Sénégal ont récemment lancé des programmes similaires avec un succès remarquable », a-t-il ajouté.
« De plus, il est essentiel de mobiliser le financement adéquat. Nous estimons que le secteur nécessite environ 5 milliards de dollars. L’un des rôles clés du Conseil est de faciliter la mobilisation des fonds nécessaires, tant en termes de capitaux propres que de financement de projets, adaptés au cycle de développement à long terme de la production de sucre », a-t-il précisé.
Responsabilité Sociale et Infrastructure
« Nous devons également garantir la durabilité dans les communautés hôtes en imposant des normes de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) appropriées, telles que l’emploi minimum de locaux dans les zones concernées, afin de favoriser l’acceptation des projets sucriers par les communautés. D’autres initiatives du NSMP II incluent la fourniture d’infrastructures critiques pour soutenir les investissements dans le secteur sucrier », a-t-il souligné.
« Étant donné que les exploitations agricoles sont généralement situées en milieu rural, elles nécessitent un certain niveau d’infrastructure pour fonctionner efficacement. De plus, la production de sucre requiert des infrastructures spécifiques, comme des systèmes d’irrigation. Une partie de notre mandat est de faciliter la mise en place de ces infrastructures », a-t-il ajouté.
« voici ce que nous nous sommes engagés à réaliser. Depuis ma prise de fonction, nous avons revitalisé le Conseil et intensifié nos efforts pour atteindre ces objectifs », a conclu M. Bakrin.
Le président de l’ACCI a, pour sa part, exprimé que leur visite visait à établir un partenariat et une collaboration qui apporteraient une valeur ajoutée à la mission du NSDC.
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Comment lutter efficacement contre le financement du terrorisme au Nigeria : le point de vue du directeur de la NFIU
Hafsat Abubakar Bakari, Directrice Générale de l’Unité de Renseignement Financier du Nigeria (NFIU), a souligné l’importance cruciale de démobiliser les groupes terroristes en coupant leurs sources de financement. Lors d’un atelier sur l’investigation et la poursuite des affaires de financement du terrorisme, elle a déclaré que sans fonds, ces organisations ne pourraient pas mener leurs actes odieux. La collaboration internationale et le renforcement des capacités des acteurs étatiques sont essentiels pour détecter et combattre le financement du terrorisme. Ensemble, nous pouvons créer un avenir plus sûr pour l’Afrique.
Stratégies pour Lutter Contre le Financement du Terrorisme en Afrique
Hafsat Abubakar Bakari, Directrice/PDG de l’Unité de Renseignement Financier du Nigeria (NFIU), a affirmé que la clé pour mettre fin à l’insécurité au Nigeria et dans d’autres régions d’Afrique réside dans la démobilisation des groupes terroristes en coupant leurs sources de financement.
Importance de Perturber les Flux Financiers
Lors d’un atelier sur l’Enquête et la Poursuite des Cas de Financement du Terrorisme, organisé par le Groupe d’Action Intergouvernemental contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) en partenariat avec l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), elle a souligné que la disruption des canaux financiers utilisés par les terroristes est essentielle pour affaiblir leur capacité d’action.
« Le Nigeria fait face à une menace terroriste aiguë depuis plus de dix ans, notamment de la part de groupes tels que Boko Haram et l’État Islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP). Ces organisations extrémistes ont déstabilisé des communautés, causé la perte de vies innocentes et continuent de représenter une menace pour la sécurité nationale. Sans les fonds nécessaires à leurs activités, les terroristes ne pourraient pas perpétrer leurs actes odieux. Les ressources financières et matérielles sont donc au cœur de leur fonctionnement », a-t-elle déclaré.
Rôle Crucial des Enquêtes Financières
« Au sein de la NFIU, nous comprenons que pour perturber efficacement les activités terroristes et démanteler les organisations terroristes, il est impératif de non seulement appréhender les individus impliqués, mais aussi de retracer et de couper les financements qui alimentent leurs actions. Les enquêtes financières sont essentielles dans ce processus. En analysant les schémas de transactions, en identifiant les activités suspectes et en suivant les flux financiers à travers les frontières, nous pouvons découvrir les sponsors et facilitateurs du terrorisme », a-t-elle ajouté.
Complexité des Enquêtes Financières
Elle a également noté que les enquêtes financières sont complexes, car le terrorisme évolue constamment. « Pour suivre et perturber ces activités, il faut des compétences spécialisées, une collaboration efficace entre les agences et une coordination avec des partenaires internationaux. Cet atelier offre une occasion unique aux analystes, enquêteurs et procureurs d’améliorer leurs connaissances et leurs techniques pour retracer les fonds licites et illicites destinés au financement du terrorisme », a-t-elle précisé.
Renforcement des Capacités des Acteurs de l’État
Pour faire face aux complexités de la criminalité financière, elle a souligné l’importance du renforcement des capacités des acteurs étatiques qui conçoivent des stratégies et qui sont sur le terrain pour détecter et combattre ces crimes. « Le renforcement des capacités est l’un des piliers de la Stratégie Nationale de Lutte contre le Blanchiment d’Argent et le Financement du Terrorisme (2023-2027). Les participants à cet atelier jouent un rôle crucial dans l’identification et l’enquête sur ces cas. Votre capacité à détecter des schémas financiers inhabituels, à analyser des transactions suspectes et à construire des dossiers solides pour la poursuite est primordiale », a-t-elle déclaré.
« La NFIU s’engage à collaborer avec ses partenaires pour garantir que les capacités des agents au sein de l’écosystème de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme soient renforcées. C’est pourquoi nous avons lancé le Centre de Formation de la NFIU, qui sera un centre d’excellence régional pour la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme », a-t-elle ajouté.
Appel à la Collaboration Internationale
De son côté, Edwin Harris Jr, Directeur Général de GIABA, a souligné la nécessité d’une collaboration internationale délibérée pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Il a ajouté que les nations doivent encourager leurs citoyens, en particulier ceux travaillant dans le secteur bancaire, à signaler les transactions suspectes et à geler les actifs liés au terrorisme.
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