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Divertissement

À la rencontre de Lucius : une conversation captivante

Depuis deux décennies, les talentueuses vocalistes et compositrices Jess Wolfe et Holly Laessig s’épanouissent ensemble. Leur groupe Lucius, avec son éclat indie-pop des années 60, est leur passion principale, mais leurs collaborations avec des légendes de la musique, comme Joni Mitchell et Roger Waters, témoignent de leur polyvalence. « Old Tape », leur nouveau single, met en avant Adam Granduciel de The War on Drugs, et reflète leur évolution artistique. Jess déclare : « Nous voulons créer des chansons qui résonnent pour toujours. »

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In Conversation: Lucius

Divers

Depuis deux décennies, les talentueuses chanteuses et compositrices Jess Wolfe et Holly Laessig collaborent étroitement. Bien que leur groupe Lucius soit leur principal projet, leur créativité ne s’arrête pas là. Elles ont constitué une impressionnante liste de collaborations qui ressemble à un Who’s Who des légendes de la musique, incluant des artistes tels que Joni Mitchell, Jackson Browne et Mavis Staples. Et ce n’est qu’un aperçu de leur parcours.

Une de leurs collaborations les plus marquantes a été avec Roger Waters, co-fondateur de Pink Floyd et figure emblématique de la contestation politique. Le duo a participé à l’album solo de Waters en 2017, intitulé Is This the Life We Really Want?, et a rejoint sa tournée mondiale Us + Them, où elles ont eu la responsabilité de reproduire le célèbre et redoutable passage vocal de Clare Torry sur The Great Gig in the Sky de The Dark Side of the Moon.

Lors d’une discussion en coulisses à All Points East, Wolfe, accompagnée de Laessig, a évoqué le retour de Lucius, leur décision de faire une pause avec Waters (pour l’instant) et ce que vingt ans dans une industrie musicale en constante évolution leur ont apporté.

« Je préfère me concentrer sur la création d’un album que les gens voudront écouter pour toujours plutôt que d’écrire une chanson dans l’espoir de devenir viral sur TikTok », déclare Wolfe.

Votre nouveau single, ‘Old Tape’, met en vedette Adam Granduciel de The War on Drugs. Comment cette collaboration a-t-elle vu le jour ?

Jess Wolfe : Cette chanson semblait parfaitement adaptée à l’univers musical d’Adam lorsque nous l’avons écrite. Nous avions déjà chanté sur le morceau I Don’t Live Here Anymore de son dernier album, et cela nous a semblé être notre réponse. Il est un ami cher, et nous avons ressenti que ‘Old Tape’ lui rendait hommage d’une certaine manière. Heureusement, il a adoré et a tout de suite voulu participer !

Avez-vous remarqué une évolution dans votre manière d’écrire au fil des ans ? La dynamique entre vous et Holly a-t-elle changé ?

JW : Absolument. Il est inévitable que lorsque l’on collabore avec de nombreuses personnes, notre univers musical et notre imagination artistique s’élargissent. Lorsque nous entrons dans une pièce maintenant, nous avons une valise pleine d’idées musicales à exploiter grâce à ces expériences. De plus, nous chantons ensemble depuis vingt ans. Ce qui est merveilleux, c’est que nous nous connaissons si bien. Nous pouvons puiser dans les expériences de l’autre, car nous avons été témoins de nos vies respectives.

Quelle est la plus grande leçon que vous avez tirée de votre expérience en tant que chanteuses invitées sur les albums d’autres artistes ?

JW : Souvent, les gens souhaitent simplement entendre nos propres arrangements et ce que Lucius peut apporter à leur morceau. Nous avons cette chance. Cela dit, nous avons appris de chacun avec qui nous avons travaillé, car chacun a une perspective différente. Par exemple, Sheryl Crow et Roger Waters sont aux antipodes l’un de l’autre, mais nous avons été tout autant inspirées par les deux. Évidemment, nous avons passé beaucoup plus de temps avec Roger.

Qu’est-ce que l’expérience avec Roger Waters vous a apporté ?

JW : Il est celui qui nous inspire le plus visuellement, car chaque moment de son spectacle est soigneusement pensé, créatif et magnifique. Roger a les moyens de réaliser tout ce qu’il souhaite, il laisse donc libre cours à son imagination et nous en sommes tous témoins. Je dirais qu’il est l’inventeur du théâtre rock.

Avoir accumulé autant de collaborations tout en maintenant Lucius et en préservant votre identité est un véritable exploit.

JW : Oui. Cela a demandé beaucoup d’intention et de détermination. Nous aurions pu continuer à tourner avec Roger. Nous sommes de bons amis, et il a été très bienveillant envers nous. Il voulait que nous continuions. Mais nous devions nous occuper de notre propre projet, sinon nous aurions pu nous perdre dans l’univers musical de quelqu’un d’autre. C’est un monde musical magnifique, mais c’est tout de même celui de quelqu’un d’autre.

Était-ce néanmoins une décision difficile de vous séparer ?

JW : Oui, mais c’était aussi très clair. Nous avons passé trois ans avec lui [avant la pandémie], puis il y a eu le confinement. Au final, cela a été long d’être éloignées de notre propre projet – il était donc temps. Nous étions prêtes à revenir dans notre propre groupe. Nos concerts sont clairement beaucoup plus petits que les siens, mais même ainsi, avoir votre propre public chantant vos chansons, c’est incomparable, même si ce n’est que 500 personnes et non 50 000.

L’industrie a tellement changé depuis vos débuts. Qu’est-ce que cela fait d’en faire partie en temps réel, alors que ces changements se produisent ? Surtout avec l’essor des réseaux sociaux.

JW : J’ai l’impression d’avoir besoin d’un cours avec un adolescent de 18 ans ! C’est difficile pour moi de m’y habituer. Pas par manque de volonté, mais simplement parce que cela demande beaucoup de temps et d’énergie. Je me concentre sur d’autres choses, je suppose, donc je me sens un peu déconnectée. Peut-être que c’est un signe de l’âge – j’espère que ce n’est pas le cas, car il y a beaucoup de gens de tous âges qui trouvent des moyens de s’exprimer à travers ces nouveaux médias. Je veux que nous fassions de même. Je n’ai juste pas encore trouvé comment !

Il semble que certains artistes écrivent uniquement dans le but de devenir viral sur des plateformes comme TikTok. Cela peut sembler cynique, mais il est difficile de nier que cela se produit dans certains milieux. Quel est votre avis sur cet aspect ?

JW : Si vous écrivez avec cet objectif, je crois que la plupart du temps, les gens peuvent le sentir. On ne peut pas vraiment tromper les gens, car cela se ressent. Et je préfère construire une carrière qui soit durable – une carrière qui provienne d’un endroit authentique. Cela signifie écrire les meilleures chansons pour nous, et si, par exemple, un moment viral devait nous arriver, j’aimerais penser que c’est parce que cela devait arriver. De plus, à la fin de la journée, nous écoutons toujours les Beatles ; nous écoutons toujours les Stones. Nous revenons aux chansons qui ont marqué nos vies. Je ne pense pas que cela changera. Dans l’ensemble, je préfère me concentrer sur la création d’un album que les gens voudront écouter pour toujours plutôt que d’écrire une chanson dans l’espoir de devenir viral sur TikTok.

À quel point êtes-vous proches de la finalisation de votre cinquième album ?

JW : Nous y sommes presque ! ‘Old Tape’ est sorti, et nous venons de finaliser l’ordre des morceaux de l’album. Il est en cours de mastering, et nous sommes vraiment enthousiastes à ce sujet !

Y a-t-il d’autres invités sur l’album ?

JW : Il y a une autre invitée : Madison Cunningham. C’est une écrivaine, chanteuse et guitariste incroyable. Elle est tout simplement incroyablement talentueuse.

Sonore, l’album suit-il un chemin similaire à celui de ‘Old Tape’ ?

JW : Oui. ‘Old Tape’ est un peu une ancre pour l’album. Pete [Lalish – guitare], Danny [Molad – batterie], Holly et moi travaillons ensemble depuis longtemps, donc nous avons décidé de produire cet album nous-mêmes. Cela ressemble à un retour à qui nous sommes vraiment.

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« À la rencontre d’un Hugo : une aventure inattendue »

Le prénom, un véritable reflet de notre identité, peut être à la fois lourd à porter et source de fierté. Dans cette chronique fascinante, le réalisateur Hugo David nous plonge dans son expérience avec un prénom très répandu. Né en 2000, il se retrouve entouré d’autres Hugo, ce qui l’amène à adopter un alias : Hugo D.. Comment ce choix a-t-il influencé son parcours ? Explorez les nuances et les histoires derrière nos prénoms et découvrez comment ils façonnent nos vies dès l’enfance jusqu’à l’âge adulte !

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« À la rencontre d’un Hugo : une aventure inattendue »

Les Prénoms : Un Voyage au Cœur de l’Identité

Le Rôle Crucial des Prénoms dans nos Existences

Chaque personne possède un prénom, qu’il soit courant ou singulier, et ce dernier peut engendrer à la fois fierté et embarras. Cet article explore la signification profonde et l’influence des prénoms sur notre vie quotidienne. Le réalisateur Hugo David partage son vécu avec un prénom qui a connu une forte popularité durant sa jeunesse.

une Naissance Sous le Signe de la Célébrité

Hugo David est né en 2000 à Tours, une époque où le prénom Hugo était en plein essor. Ses parents, Caroline et Rodolphe, avaient envisagé d’autres choix comme Enzo, également très en vogue à cette période. « Je pense que mes parents ont opté pour un prénom parmi les plus répandus en France plutôt qu’en hommage à Victor Hugo », confie-t-il.

Une Enfance Entourée d’Autres « Hugo »

Dès son plus jeune âge, Hugo se retrouve entouré d’autres enfants portant le même nom. Selon les statistiques de l’Insee,7 694 garçons ont été prénommés Hugo en 2000,faisant de ce prénom le quatrième plus populaire cette année-là. À l’école primaire,il côtoie plusieurs camarades appelés Thibault et autres prénoms similaires. Pour éviter toute confusion lors des appels en classe, les enseignants ajoutent souvent la première lettre du nom de famille après le prénom : ainsi devient-il rapidement « Hugo D. », un surnom auquel il s’habitue sans arduousé.

Pensées sur l’Identité Associée au Prénom

Le choix d’un prénom peut avoir un impact significatif sur notre identité personnelle tout au long de notre existence. Que ce soit pour se distinguer ou pour s’intégrer dans un groupe social spécifique, chaque individu développe une relation particulière avec son propre nom.

les prénoms ne sont pas simplement des désignations ; ils portent avec eux des récits et influencent nos interactions sociales depuis notre enfance jusqu’à l’âge adulte.

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M. Night Shyamalan sous le feu des projecteurs : un procès pour plagiat ébranle sa série « Servant » !

Un procès captivant s’est ouvert à Riverside, en Californie, où M. Night Shyamalan fait face à des accusations de plagiat lancées par Francesca Gregorini. Elle affirme que sa série Servant, diffusée sur Apple TV+, est une copie de son film de 2013, The Truth About Emanuel, et réclame la somme colossale de 81 millions de dollars.

L’avocat de Gregorini a présenté des extraits troublants mettant en scène une mère et sa poupée. La défense soutient que le projet était déjà en développement avant la sortie du film. Qui sortira vainqueur ?

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M. Night Shyamalan sous le feu des projecteurs : un procès pour plagiat ébranle sa série « Servant » !

Affaire de Plagiat : M. Night Shyamalan sous le Feu des Projecteurs

Un procès pour plagiat a été lancé ce mardi à Riverside, en Californie, impliquant le réalisateur M. Night Shyamalan. La plaignante, Francesca Gregorini, affirme que la série servant, produite par Shyamalan pour Apple TV+, est une imitation directe de son film The Truth About Emanuel, sorti en 2013. Elle demande des dommages-intérêts s’élevant à 81 millions de dollars.

Accusations Détails et Comparaisons Éclairantes

L’avocat représentant Francesca Gregorini, Patrick Arenz, a présenté au jury des extraits comparatifs entre les deux œuvres. Ces séquences illustrent une mère prenant soin d’une poupée comme si c’était un véritable enfant, assistée par une nourrice. « C’est un cas flagrant », a-t-il déclaré devant le jury selon Variety. »Sans Emanuel, il n’y aurait pas eu de Servant. »

Divergences dans les Arguments Juridiques

En réponse aux allégations portées contre lui, l’équipe juridique défendant Shyamalan soutient que Tony Basgallop, le créateur britannique derrière la série Servant, avait commencé à développer ce projet bien avant la sortie du film de Francesca Gregorini.

« Elle cherche simplement à tirer profit d’un travail qu’elle n’a pas conçu », a affirmé l’avocate Brittany Amadi lors du procès.En 2020, une première plainte avait été rejetée ; néanmoins, la cour d’appel avait rouvert l’affaire en considérant qu’il existait un débat légitime concernant les « similarités substantielles » entre les deux œuvres.Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’originalité dans le secteur cinématographique et pourrait avoir des conséquences significatives sur les droits d’auteur et la propriété intellectuelle dans l’univers du divertissement.

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Une policière ivre et indisciplinée : une bagarre explosive éclate après un vol de voiture ! Plongez dans les rebondissements de cette affaire incroyable !

Actualité : Une nuit tumultueuse à Agen ! Dans un état d’ivresse, une femme d’une trentaine d’années a mordu une policière lors d’une palpation corporelle. Cette agression inattendue a causé trois jours d’incapacité pour la fonctionnaire, soulignant les dangers auxquels elle fait face au quotidien. La mise en cause, désormais convoquée sur procès-verbal, devra répondre de ses actes impulsifs devant la justice.

Restez avec nous pour découvrir l’évolution de cette affaire et bien plus encore !

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Une policière ivre et indisciplinée : une bagarre explosive éclate après un vol de voiture ! Plongez dans les rebondissements de cette affaire incroyable !

Agression d’une Policière par une Femme en État d’Ébriété

Dans la nuit du 18 janvier, une femme d’une trentaine d’années, sous l’influence de l’alcool, a mordu une agente de police lors d’un contrôle corporel habituel. Cette agression a causé trois jours d’incapacité totale pour la fonctionnaire. En conséquence, l’individu concerné a été convoqué à comparaître suite à un procès-verbal établi.

Renforcement des Sanctions Judiciaires pour les Actes de Violence à Agen

Le 17 janvier aux alentours de 22 heures, une dispute s’est produite sur le boulevard de la Liberté à Agen, impliquant trois hommes. L’un des participants, avec des marques visibles sur son manteau, a déclaré avoir été attaqué au couteau par les deux autres. Ces derniers ont rejeté les accusations lors de leur interrogatoire. Déjà sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), ils ont reçu une nouvelle OQTF accompagnée d’une assignation à résidence. La victime n’a pas porté plainte et était introuvable à son domicile.

Affrontements et Tentative de Vol : Comparution au Tribunal en Avril

Un autre incident s’est produit à Villeneuve-sur-Lot où plusieurs individus se sont battus après avoir reçu des menaces liées à un vol automobile avorté. Le parquet a décidé de poursuivre trois passagers en leur proposant une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Ils devront se présenter devant le tribunal local fin avril.

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