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Divertissement

Critique de Devil’s Hideout : une horreur éclatée au cœur d’un enfer urbain surréaliste

Devil’s Hideout, un jeu d’horreur captivant, plonge le joueur dans une ville américaine abandonnée, où l’angoisse règne en maître. Vous incarnez Lauren, en quête de sa sœur disparue, confrontée à des cultistes et à des manifestations terrifiantes. Des bras squelettiques surgissent des murs, tandis que des corps pendus ajoutent à l’horreur ambiante. Bien que le récit soit parsemé de références à des classiques du genre, son atmosphère rappelle les meilleures œuvres de Stephen King. Malgré quelques défauts, Devil’s Hideout offre une expérience immersive qui laisse le joueur désireux d’en découvrir davantage.

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Devil’s Hideout review: scattershot horror through a surreal urban hell

Une Exploration Horrifique dans Devil’s Hideout

Une Atmosphère Étrange et Déconcertante

Les centres urbains presque vides aux États-Unis suscitent en moi une mélancolie profonde. Chaque fois que je rends visite à ma famille et que je me retrouve dans un centre commercial abandonné ou un autre lieu marqué par une planification architecturale déprimante et une dépendance excessive à la voiture, un sentiment d’angoisse m’envahit.

Le jeu d’horreur en point-and-click, Devil’s Hideout, développé par le studio indépendant Cosmic Void, se déroule dans une de ces villes américaines désertées, parvenant à transmettre cette atmosphère de malaise, même si son univers cauchemardesque présente des imperfections.

Une Quête Sombre et Étrange

Dans Devil’s Hideout, vous incarnez Lauren, qui se lance à la recherche de sa sœur disparue, enlevée par des cultistes. Son aventure débute dans un hôpital, mais rapidement, la ville sans nom se révèle être le « Devil’s Hideout » éponyme, où des événements inexplicables et troublants se produisent avec intensité. Des bras squelettiques émergent des murs, des cadavres pendent de crochets dans une boucherie locale, et des corps sont soit précipités des toits, soit entassés avec les yeux crevés. Un clown, qui rappelle étrangement Pennywise, fait également une apparition inattendue.

Un Scénario Éparpillé

Cette apparition inattendue illustre bien le style narratif du jeu, qui, bien que soutenu par un doublage correct, ne parvient pas à tisser une trame cohérente. Des indices laissent entendre que Lauren pourrait avoir un lien plus profond avec la disparition de sa sœur et les agissements des cultistes. J’avais presque l’impression que la ville était une représentation dévastée de l’esprit fracturé de Lauren, ou qu’une révélation à la Silent Hill se profilait. Cependant, Devil’s Hideout préfère offrir un mélange d’éléments empruntés à divers médias d’horreur sans véritable fil conducteur. Un soupçon de The Shining ici, une pincée de Lovecraft là. De plus, certains clichés malheureux du cinéma d’horreur refont surface, comme le fait que le seul personnage de couleur identifiable dans le jeu soit le premier à mourir.

Une Interface Surprenante

Le clown évoqué plus tôt est un exemple frappant de cette approche éclectique, apparaissant sans explication pour fournir des informations et introduire deux énigmes. Cette présentation désordonnée des intrigues me rappelle le dernier jeu de Cosmic Void que j’ai examiné : Tachyon Dreams Anthology, un hommage aux jeux d’aventure des années 90. Bien que ce dernier ait exploré le voyage dans le temps et la comédie spatiale, il n’a pas toujours réussi à maintenir une cohérence. Devil’s Hideout tombe dans le même piège, mais cette fois, cela semble plus excusable. Après tout, un jeu d’horreur n’a pas toujours besoin d’explications détaillées. En ne les fournissant pas, le jeu m’a semblé encore plus surréaliste, bien que je ne sois pas certain que tous les joueurs partageront cette indulgence.

Une Esthétique Rétro et Évocatrice

Le caractère surréaliste du jeu est renforcé par une interface inhabituelle. Les scènes sont présentées en vue à la première personne, où il faut cliquer sur les éléments de l’écran pour interagir, semblable à un jeu d’objets cachés. Une fonctionnalité permet de mettre en surbrillance tous les objets interactifs, ce qui est appréciable, et une petite section d’inventaire se trouve dans le coin gauche. Lorsqu’un personnage non-joueur (PNJ) interactif apparaît, il est ajouté à votre inventaire comme un « objet » à combiner avec d’autres, une idée originale.

Des Énigmes Étranges et Déconcertantes

Bien que je préfère généralement une perspective à la troisième personne pour les jeux d’aventure, cette configuration fonctionne bien lorsque Devil’s Hideout vous plonge dans des écrans obscurs, éclairés uniquement par la lumière circulaire de la lampe de poche de Lauren. Attendez-vous à de nombreux sursauts lorsque des manifestations effrayantes surgissent de l’obscurité, et des têtes parlantes apparaissent en bas de l’écran lors des dialogues. Contrairement à des jeux comme King’s Quest VI, il n’y a pas de bordure autour de ces portraits, ce qui perturbe la perspective générale.

Une Ambiance Captivante Malgré les Défauts

Qu’on apprécie ou non les choix graphiques, il est indéniable que le jeu est superbement illustré. En ce qui concerne les énigmes, attendez-vous à un certain degré d’obscurité. Bien que rien ne soit aussi déroutant que l’énigme célèbre de Gabriel Knight 3, certaines se rapprochent dangereusement de cette complexité. Les objets apparaissent à des endroits inattendus (pourquoi un télescope est-il incrusté dans les entrailles d’un cadavre ?) et il faut souvent cliquer sur de nombreux éléments pour trouver la bonne combinaison. Tout comme il n’y a pas beaucoup de logique interne reliant les thèmes d’horreur, il en va de même pour les énigmes.

Conclusion : Un Potentiel Énorme

Malgré ses imperfections, Devil’s Hideout parvient à créer une atmosphère captivante qui me fait oublier ses défauts. Dans ses moments les plus évocateurs, il m’a rappelé une histoire de Stephen King, non seulement à cause de l’apparition de Pennywise. Une ville ayant perdu son âme et sombré dans le mal est un thème que King aurait exploré, bien que Devil’s Hideout ressemble davantage à l’un de ces romans des années 80 où l’auteur était en proie à ses démons. À l’instar de Kathy Rain, un autre point-and-click rempli d’éléments horrifiques, je pense que Devil’s Hideout pourrait bénéficier d’une version améliorée à l’avenir pour étoffer les aspects que j’ai appréciés et affiner ceux qui m’ont moins convaincu. En d’autres termes, il y a un potentiel immense dans les ruelles de cet enfer urbain, et même s’il n’est pas parfait, j’ai terminé Devil’s Hideout en désirant en voir plus – ce qui est une première pour moi concernant une ville américaine abandonnée.

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« À la rencontre d’un Hugo : une aventure inattendue »

Le prénom, un véritable reflet de notre identité, peut être à la fois lourd à porter et source de fierté. Dans cette chronique fascinante, le réalisateur Hugo David nous plonge dans son expérience avec un prénom très répandu. Né en 2000, il se retrouve entouré d’autres Hugo, ce qui l’amène à adopter un alias : Hugo D.. Comment ce choix a-t-il influencé son parcours ? Explorez les nuances et les histoires derrière nos prénoms et découvrez comment ils façonnent nos vies dès l’enfance jusqu’à l’âge adulte !

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« À la rencontre d’un Hugo : une aventure inattendue »

Les Prénoms : Un Voyage au Cœur de l’Identité

Le Rôle Crucial des Prénoms dans nos Existences

Chaque personne possède un prénom, qu’il soit courant ou singulier, et ce dernier peut engendrer à la fois fierté et embarras. Cet article explore la signification profonde et l’influence des prénoms sur notre vie quotidienne. Le réalisateur Hugo David partage son vécu avec un prénom qui a connu une forte popularité durant sa jeunesse.

une Naissance Sous le Signe de la Célébrité

Hugo David est né en 2000 à Tours, une époque où le prénom Hugo était en plein essor. Ses parents, Caroline et Rodolphe, avaient envisagé d’autres choix comme Enzo, également très en vogue à cette période. « Je pense que mes parents ont opté pour un prénom parmi les plus répandus en France plutôt qu’en hommage à Victor Hugo », confie-t-il.

Une Enfance Entourée d’Autres « Hugo »

Dès son plus jeune âge, Hugo se retrouve entouré d’autres enfants portant le même nom. Selon les statistiques de l’Insee,7 694 garçons ont été prénommés Hugo en 2000,faisant de ce prénom le quatrième plus populaire cette année-là. À l’école primaire,il côtoie plusieurs camarades appelés Thibault et autres prénoms similaires. Pour éviter toute confusion lors des appels en classe, les enseignants ajoutent souvent la première lettre du nom de famille après le prénom : ainsi devient-il rapidement « Hugo D. », un surnom auquel il s’habitue sans arduousé.

Pensées sur l’Identité Associée au Prénom

Le choix d’un prénom peut avoir un impact significatif sur notre identité personnelle tout au long de notre existence. Que ce soit pour se distinguer ou pour s’intégrer dans un groupe social spécifique, chaque individu développe une relation particulière avec son propre nom.

les prénoms ne sont pas simplement des désignations ; ils portent avec eux des récits et influencent nos interactions sociales depuis notre enfance jusqu’à l’âge adulte.

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M. Night Shyamalan sous le feu des projecteurs : un procès pour plagiat ébranle sa série « Servant » !

Un procès captivant s’est ouvert à Riverside, en Californie, où M. Night Shyamalan fait face à des accusations de plagiat lancées par Francesca Gregorini. Elle affirme que sa série Servant, diffusée sur Apple TV+, est une copie de son film de 2013, The Truth About Emanuel, et réclame la somme colossale de 81 millions de dollars.

L’avocat de Gregorini a présenté des extraits troublants mettant en scène une mère et sa poupée. La défense soutient que le projet était déjà en développement avant la sortie du film. Qui sortira vainqueur ?

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M. Night Shyamalan sous le feu des projecteurs : un procès pour plagiat ébranle sa série « Servant » !

Affaire de Plagiat : M. Night Shyamalan sous le Feu des Projecteurs

Un procès pour plagiat a été lancé ce mardi à Riverside, en Californie, impliquant le réalisateur M. Night Shyamalan. La plaignante, Francesca Gregorini, affirme que la série servant, produite par Shyamalan pour Apple TV+, est une imitation directe de son film The Truth About Emanuel, sorti en 2013. Elle demande des dommages-intérêts s’élevant à 81 millions de dollars.

Accusations Détails et Comparaisons Éclairantes

L’avocat représentant Francesca Gregorini, Patrick Arenz, a présenté au jury des extraits comparatifs entre les deux œuvres. Ces séquences illustrent une mère prenant soin d’une poupée comme si c’était un véritable enfant, assistée par une nourrice. « C’est un cas flagrant », a-t-il déclaré devant le jury selon Variety. »Sans Emanuel, il n’y aurait pas eu de Servant. »

Divergences dans les Arguments Juridiques

En réponse aux allégations portées contre lui, l’équipe juridique défendant Shyamalan soutient que Tony Basgallop, le créateur britannique derrière la série Servant, avait commencé à développer ce projet bien avant la sortie du film de Francesca Gregorini.

« Elle cherche simplement à tirer profit d’un travail qu’elle n’a pas conçu », a affirmé l’avocate Brittany Amadi lors du procès.En 2020, une première plainte avait été rejetée ; néanmoins, la cour d’appel avait rouvert l’affaire en considérant qu’il existait un débat légitime concernant les « similarités substantielles » entre les deux œuvres.Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’originalité dans le secteur cinématographique et pourrait avoir des conséquences significatives sur les droits d’auteur et la propriété intellectuelle dans l’univers du divertissement.

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Une policière ivre et indisciplinée : une bagarre explosive éclate après un vol de voiture ! Plongez dans les rebondissements de cette affaire incroyable !

Actualité : Une nuit tumultueuse à Agen ! Dans un état d’ivresse, une femme d’une trentaine d’années a mordu une policière lors d’une palpation corporelle. Cette agression inattendue a causé trois jours d’incapacité pour la fonctionnaire, soulignant les dangers auxquels elle fait face au quotidien. La mise en cause, désormais convoquée sur procès-verbal, devra répondre de ses actes impulsifs devant la justice.

Restez avec nous pour découvrir l’évolution de cette affaire et bien plus encore !

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Une policière ivre et indisciplinée : une bagarre explosive éclate après un vol de voiture ! Plongez dans les rebondissements de cette affaire incroyable !

Agression d’une Policière par une Femme en État d’Ébriété

Dans la nuit du 18 janvier, une femme d’une trentaine d’années, sous l’influence de l’alcool, a mordu une agente de police lors d’un contrôle corporel habituel. Cette agression a causé trois jours d’incapacité totale pour la fonctionnaire. En conséquence, l’individu concerné a été convoqué à comparaître suite à un procès-verbal établi.

Renforcement des Sanctions Judiciaires pour les Actes de Violence à Agen

Le 17 janvier aux alentours de 22 heures, une dispute s’est produite sur le boulevard de la Liberté à Agen, impliquant trois hommes. L’un des participants, avec des marques visibles sur son manteau, a déclaré avoir été attaqué au couteau par les deux autres. Ces derniers ont rejeté les accusations lors de leur interrogatoire. Déjà sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), ils ont reçu une nouvelle OQTF accompagnée d’une assignation à résidence. La victime n’a pas porté plainte et était introuvable à son domicile.

Affrontements et Tentative de Vol : Comparution au Tribunal en Avril

Un autre incident s’est produit à Villeneuve-sur-Lot où plusieurs individus se sont battus après avoir reçu des menaces liées à un vol automobile avorté. Le parquet a décidé de poursuivre trois passagers en leur proposant une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Ils devront se présenter devant le tribunal local fin avril.

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