La Commission des jeux du Royaume-Uni a rappelé aux titulaires de licences de jeux en ligne ses attentes en matière de conformité lors des retraits de fonds des comptes clients.
Le directeur général Andrew Rhodes a souligné que le régulateur avait intégré les retards de retrait comme un point d’action dans son plan d’affaires annuel, notant qu’il reçoit environ 2 000 plaintes par an à ce sujet.
Rhodes a indiqué que le régulateur avait ordonné aux opérateurs de modifier leurs conditions générales pour exiger une vérification d’identité avant que les clients ne fassent des dépôts, afin d’éviter de retarder cette étape jusqu’à ce que le client tente de retirer des fonds. Il a averti que l’introduction d’obstacles dans le processus de retrait ou la priorité donnée aux intérêts commerciaux par rapport aux intérêts des clients constituaient des violations des réglementations.
Les opérateurs échouent souvent à expliquer pourquoi ils demandent des informations supplémentaires aux clients, se référant souvent à des raisons vagues de « conformité réglementaire », selon le régulateur.
Rhodes a insisté sur le fait que le régulateur continuera de surveiller la conformité, exigeant que les titulaires de licences fournissent des directives claires et des conditions équitables pour la demande d’informations clients ainsi que pour les procédures liées aux retards de retrait et à la confiscation de fonds. Le régulateur a également noté des cas où des opérateurs tentent de saisir l’intégralité du solde de dépôt d’un client, soit en raison de soupçons d’activités criminelles, soit en raison de violations perçues de leurs propres conditions.
Il a été précisé que les opérateurs doivent se conformer aux règles de la loi sur les produits de la criminalité de 2002 (POCA) en signalant les cas connus ou suspects de blanchiment d’argent à la NCA et en attendant l’autorisation avant de procéder aux transactions. La confiscation ou la récupération de fonds sans avoir déposé un Rapport d’Activité Suspecte (SAR) et obtenu une Autorisation de Lutte contre le Blanchiment d’Argent (DAML) pourrait entraîner des violations de la POCA ou de la loi sur le terrorisme de 2000.