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Un tribunal supérieur au Ghana a interdit aux groupes de manifester contre les difficultés économiques que traverse le pays.

La juge Abena Afia Serwaa a accepté une demande de la police ghanéenne visant à interdire les manifestations des organisations de la société civile entre le 31 juillet et le 6 août, après que la police a informé le tribunal qu’elle ne serait pas en mesure d’assurer la sécurité des manifestants.

Les documents judiciaires consultés par ModernGhana News indiquent que la police a averti que la manifestation prévue pourrait nuire à l’ordre public.

Les forces de l’ordre ont précisé que certains de leurs agents étaient affectés à des rassemblements politiques et à des campagnes électorales, et qu’elles ne pouvaient garantir la protection des manifestants.

Mensah Thompson, l’organisateur de la manifestation, a affirmé que les citoyens ont le droit de protester et que les élections ne devraient pas être utilisées comme prétexte pour interdire ces actions.

« Les jeunes sont prêts à manifester, avec ou sans l’approbation des autorités. Il viendra un moment où ils sortiront spontanément dans les rues, et nous nous retrouverons avec une situation similaire à celle du Kenya. »

Les tensions autour de la liberté d’expression et du droit de manifester continuent de croître, et la situation pourrait évoluer rapidement si les préoccupations des jeunes ne sont pas prises en compte.

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