Depuis l’augmentation de l’âge minimum pour jouer en Finlande, qui est passé de 15 à 18 ans en 2011, les jeunes parient moins, bien qu’un nombre significatif d’élèves âgés de 15 à 16 ans continuent de jouer régulièrement.

Une étude menée par l’Institut finlandais de la santé et du bien-être (THL) a révélé que le jeu chez les mineurs a diminué depuis que la limite d’âge pour les machines à sous a été relevée. Cependant, un quart des garçons mineurs continuent de jouer aux machines à sous.

Avant les modifications apportées à la loi sur les loteries, 87 % des hommes et 54 % des femmes jouaient aux machines à sous, selon l’enquête de 2011.

En 2024, ces chiffres avaient chuté à 25 % pour les hommes et 6 % pour les femmes. Le taux de prévalence mixte pour les deux sexes a montré que 24 % jouaient encore aux machines à sous en 2019, mais ce chiffre a diminué à 16 % cette année.

Pour les deux sexes, le jeu sur machines à sous a baissé de 24 % en 2019 à 16 % en 2024.

Bien que le rapport souligne une diminution de l’activité de jeu chez les mineurs entre 2011 et 2024, Antti Koivula, avocat au sein du cabinet Legal Gaming en Finlande, a remis en question ces résultats. Il est surprenant que la baisse de la participation soit considérée comme un effet positif de l’âge minimum de 18 ans, plutôt que de reconnaître que le jeu chez les mineurs reste répandu.

Le problème demeure : 15 % des élèves finlandais ont avoué avoir joué entre avril 2023 et avril 2024, selon des données provenant de 177 établissements scolaires. L’enquête de 2014 a été élargie pour inclure le jeu en ligne, les loteries et les jeux de cartes, afin de suivre l’activité de jeu globale chez les adolescents. Ce rapport, réalisé tous les quatre à cinq ans, suit également la consommation d’alcool et de drogues chez les jeunes en Europe.

En 2023, 25 % des hommes et 4 % des femmes de moins de 18 ans ont déclaré avoir joué, en baisse par rapport à 46 % des hommes et 21 % des femmes en 2019. L’étude de l’Institut finlandais de la santé et du bien-être fait partie du Projet européen d’enquête scolaire sur l’alcool et d’autres drogues (ESPAD), et des données supplémentaires seront publiées en 2025.

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