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Évolution récente des comics Star Wars
Les comics de l’univers de Star Wars ont connu des développements fascinants récemment. En effet, Marvel a réussi à intégrer une quantité impressionnante d’événements entre les récits de L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi, avec pas moins de 50 numéros d’une série principale, ainsi que des histoires captivantes dans des titres comme Darth Vader et des séries événementielles autonomes. Cette période canonique s’avère être l’une des plus riches et des plus folles que nous ayons connues jusqu’à présent.
Un adieu mémorable à une époque charnière
Alors que Marvel se prépare à clore ce volume et à explorer de nouvelles directions pour ses comics Star Wars, il est approprié que cette conclusion soit marquée par un numéro qui incarne parfaitement l’essence de cette série : un récit qui relie différentes époques de l’univers Star Wars, pose des questions profondes et n’hésite pas à plonger dans l’absurde de manière audacieuse.
Star Wars #50, publié aujourd’hui et écrit par Charles Soule, avec des illustrations de Madibek Musabekov et Rachelle Rosenberg, ainsi que des lettrages de Clayton Cowles, commence par un dispositif narratif surprenant. Bien que l’histoire se déroule principalement durant cette année tumultueuse, elle s’ouvre sur un flash-forward vers l’ère incertaine qui suit Le Retour du Jedi et précède Le Réveil de la Force, se concentrant sur l’académie Jedi de Luke Skywalker sur Ossus. Dans ce cadre, Luke tente de transmettre une leçon cruciale à son neveu Ben, son élève le plus prometteur : le bien ne peut pas être justifié par le mal. Pour illustrer son propos, il raconte une histoire qui le ramène à l’époque où Luke, Leia, Lando et Chewbacca se lancent dans une quête pour le moins absurde.
Une quête interconnectée
Cette aventure, qui met en avant les talents de Soule dans cette période de Star Wars, tisse habilement les fils du passé, du présent et de l’avenir de la franchise. De retour sur la planète Gazian, qui abrite une mer fongique agissant comme un archive biologique des visiteurs, Luke cherche à tirer des leçons du passé de l’Ordre Jedi pour mettre un terme définitif à l’Empereur Palpatine. Ce chemin le conduit à frôler l’obscurité, lorsqu’un souvenir de Gazian, l’esprit du Jedi renégat Azlin Rell, l’oriente vers un artefact ancien mystérieux : une sorte de boîte magique qui, en analysant le sang de sa cible, peut provoquer sa mort.
Un concept audacieux
Ce concept est audacieux, et Soule, Musabekov, Rosenberg et Cowles s’amusent à l’explorer, en reliant cette aventure à des éléments emblématiques de l’univers Star Wars. On y trouve un vol déguisé, un voyage sur Naboo des années après les préquelles, et des actes de résistance qui montrent que chacun peut devenir un héros face à l’adversité. Bien que nous sachions que cette aventure ne peut pas se conclure par l’utilisation réussie de cet artefact par l’Alliance Rebelle, la tension est palpable lorsque nos héros envisagent la possibilité d’utiliser cet outil pour éliminer Palpatine.
Des dilemmes moraux
L’artefact fonctionne en analysant le matériel génétique d’une cible, traçant une lignée à travers les vies qu’elle a touchées, toutes reliées par la Force. Cela soulève des questions morales profondes : qui est coupable par association dans les machinations de Palpatine ? Qui mérite la rédemption ? Combien de vies sont acceptables pour en sauver d’autres sous le régime impérial ? Alors que la boîte commence à chercher son chemin vers la mort de Palpatine, nous assistons à des débats qui, nous le savons, se poursuivront dans les 30 prochaines années de récits Star Wars. Nous savons que les Rebelles n’avaient pas besoin de cet outil pour vaincre Palpatine, car c’est Vader qui l’élimine à Endor. Nous savons également qu’il revient, engendrant une nouvelle vague de conflits.
Une conclusion ouverte
Ce qui est fascinant dans Star Wars #50, c’est qu’il ne conclut pas de manière définitive, comme s’il savait que nous connaissions déjà la suite. Les événements n’ont pas tant d’importance que les leçons qui en découlent. Luke transmet sa leçon à Ben, et l’histoire s’arrête, prête pour la tragédie inévitable qui nous attend. Ce moment de l’histoire de Star Wars se termine de manière logique, tout en laissant la porte ouverte à de nouvelles explorations.
L’avenir des comics Star Wars
Le dernier volume de cette série ne sera pas immédiatement suivi d’une suite directe, mais plutôt d’une série de mini-séries qui adapteront et recontextualiseront certains des premiers éléments du canon post-reboot. Au-delà de cela, l’éditeur reste silencieux sur la direction future de ses publications Star Wars. La période qui suit Le Retour du Jedi semble être la prochaine étape logique, mais elle est tout aussi complexe en termes de continuité que les récents récits entre L’Empire et Le Retour, bien que pour des raisons différentes. Aborder les événements de The Mandalorian et ses nombreuses déclinaisons dans cette période en évolution sera un défi que les comics Star Wars n’ont pas encore eu à relever.
Quoi qu’il en soit, l’avenir des comics Star Wars espère capturer l’ampleur et la variété que cette ère actuelle a su offrir, peut-être sur une toile encore plus vaste.