Analyse de Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres sur Mobile et Steam
En décembre dernier, j’ai eu l’occasion de tester le RPG de collecte de monstres de Square Enix, Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres, sur Nintendo Switch. Malgré quelques problèmes techniques, j’ai vraiment apprécié mon expérience. Je m’attendais à ce qu’il soit également disponible sur PC, comme Dragon Quest Treasures, un autre titre exclusif à la Switch, mais je n’avais pas anticipé une sortie sur mobile. La dernière version de Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres sur iOS, Android et Steam inclut tous les DLC payants précédents à un prix d’entrée réduit, mais elle omet une fonctionnalité : les batailles multijoueurs en temps réel en ligne. En dehors de cela, la version Steam et mobile de Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres offre déjà une expérience bien meilleure en termes de rapport qualité-prix, mais mérite-t-elle votre attention dans cette période de sorties chargées et à son prix premium ? C’est ce que je vais explorer dans cette critique mobile de Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres, qui inclut également des impressions sur Steam Deck.
Un Univers de Monstres Captivants
Pour ceux qui ne connaissent pas Dragon Quest Monsters, il s’agit d’une série dérivée des jeux principaux de Dragon Quest, mettant en avant un système de combat au tour par tour où, au lieu de combattre directement, vous capturez, élevez et entraînez des monstres pour qu’ils se battent à votre place. J’ai trouvé Dragon Quest Treasures divertissant, mais on m’a dit qu’il s’agissait d’un jeu « léger » en matière de monstres. Lorsque Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres a été annoncé pour la Switch, j’étais impatient de l’essayer. J’ai fini par l’adorer, comme en témoigne ma critique, et je pense qu’il s’agit d’un RPG de collecte de monstres très solide, peu importe votre affinité avec Dragon Quest. Ce qui rend Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres encore plus captivant, c’est son aspect de préquelle à Dragon Quest IV. De plus, le jeu propose une fonctionnalité saisonnière où les monstres varient selon la saison et la région.
Une Histoire Engagée et des Mécaniques Solides
Concernant l’intrigue, Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres se distingue déjà par ses références à Dragon Quest IV, mais j’ai surtout été absorbé par la création de mon équipe de monstres idéale plutôt que par le récit lui-même. Les mécaniques de jeu sont bien pensées, et les vastes zones, la multitude de monstres et le système de combat m’ont incité à continuer à jouer, que ce soit sur Switch ou maintenant sur iPhone, iPad et Steam Deck. En plus des combats au tour par tour et du recrutement de nouveaux monstres, la synthèse dans Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres rappelle la fusion de Shin Megami Tensei, offrant une grande variété de compétences à exploiter. Les saisons influencent non seulement les monstres, mais aussi les zones à explorer, avec des changements de carte. Par exemple, un plan d’eau inaccessible peut geler en hiver, révélant ainsi un nouveau secret.
Des Combats Améliorés et des Options de Jeu
Les combats dans ce type de jeu peuvent devenir répétitifs, mais je suis ravi de voir de nombreuses améliorations de qualité de vie, comme un menu de tactiques similaire à celui du premier Persona 3, des commandes directes, et plus encore. L’objectif n’est pas seulement de vaincre des ennemis, mais aussi de les explorer pour les intégrer à votre équipe et renforcer vos capacités. Je n’ai pas beaucoup testé le mode multijoueur en ligne sur Switch, donc je ne peux pas vraiment évaluer l’impact de son absence ici, mais c’est un mode de jeu qui a été supprimé. Si vous avez joué sur Switch, gardez cela à l’esprit, car c’est le seul aspect où les versions mobile et Steam sont en retrait.
Un Rapport Qualité-Prix Imbattable
Le jeu de base Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres propose déjà une quantité impressionnante de contenu, mais les DLC ont encore enrichi l’expérience. Ces DLC étaient disponibles dans l’Édition Deluxe Numérique ou en tant que contenu additionnel autonome pour le jeu de base. Sur Switch, les DLC coûtaient plus de 25 dollars, donc avoir le jeu complet avec tous les DLC inclus pour 24 dollars sur mobile représente une offre incroyable. Ces DLC incluent La Tanière des Taupes, le Gymnase de Coach Joe, et les Coffres au Trésor. La Tanière des Taupes permet de recruter des monstres déjà combattus, facilitant ainsi l’optimisation du jeu. Les DLC étaient également utiles pour accélérer le processus, car ils permettaient de recruter facilement des monstres apparaissant uniquement durant certaines saisons ou via la synthèse.
Fonctionnalités de la Version Mobile
En ce qui concerne les fonctionnalités de la version mobile, avec Square Enix, il est difficile de savoir quelles options seront intégrées. Malheureusement, Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres ne prend pas en charge les manettes, ce qui est décevant étant donné qu’il s’agit d’un port d’un titre console. J’ai essayé six manettes différentes sans succès. En dehors de cela, la version iOS propose des sauvegardes dans le cloud et quelques options graphiques, qui fonctionnent bien.
Contrôles et Performances
Sur le plan des contrôles, j’ai été agréablement surpris par la réactivité de Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres avec les commandes tactiles. Un joystick flottant à gauche permet de se déplacer, tandis qu’un bouton de saut est principalement utilisé lors de l’exploration. Un petit inconvénient pourrait être la taille des cibles tactiles sur les iPhones non Plus/Max, mais cela ne pose pas de problème sur les iPads. Les contrôles sont agréables, mais Square Enix aurait dû inclure un support complet pour les manettes, étant donné qu’il s’agit d’un port console.
Comparaison des Performances entre les Plateformes
Un des principaux problèmes que j’ai rencontrés avec Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres sur Switch était d’ordre technique. Le taux de rafraîchissement était instable à son lancement, et les graphismes laissaient à désirer. Bien que le premier problème ait été partiellement résolu, le second n’a jamais été corrigé. Sur iPhone 15 Pro, iPhone 12 et même iPad Pro, je n’ai pas rencontré de problèmes majeurs de visuels ou de performances. Il y a quelques ralentissements sur iPhone 15 Pro en mode graphique élevé, mais cela reste bien en deçà des problèmes rencontrés sur Switch. Le jeu est nettement plus agréable à jouer sur iOS.
Impressions sur Steam Deck
Sur Steam Deck, peu importe mes réglages, je n’ai pas réussi à faire fonctionner Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres à un taux de 90fps, même en mode bas. J’ai donc opté pour un objectif de 60fps, ce qui était beaucoup plus facile à atteindre. Un détail curieux est que le jeu ne permet pas d’ajuster la résolution lors de la lecture sur Steam Deck. Vous pouvez le faire en forçant la résolution dans les propriétés du jeu avant de le lancer. Sur PC, Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres permet d’ajuster la qualité graphique (basse, moyenne, haute), l’anti-aliasing, le taux de rafraîchissement maximal, et d’autres paramètres d’affichage.
Conclusion : Une Expérience Incontournable
Après avoir joué à Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres sur iOS, iPadOS, Steam Deck, Switch OLED et Switch Lite, il est clair que la version Switch est la moins performante, malgré la suppression du mode en ligne sur mobile et Steam. L’énorme amélioration des performances et des graphismes, ainsi que l’inclusion de tous les DLC à un prix bien inférieur, rendent cette version bien plus attrayante. Bien que le manque de support pour les manettes sur mobile soit décevant, je prévois de jouer régulièrement à ce jeu grâce à ses améliorations par rapport à la Switch et à son gameplay captivant. Si vous recherchez un support de manette, le Steam Deck est la meilleure option. J’espère que Square Enix continuera à proposer davantage de jeux Dragon Quest sur mobile à l’avenir. Actuellement, la version iOS de Dragon Quest Monsters: Le Prince des Ténèbres est sans conteste l’une des meilleures sorties mobiles de l’année.