Défense de Rachael Gunn : Un soutien fort des leaders politiques australiens
Les responsables politiques en Australie se sont mobilisés pour soutenir Rachael Gunn, alors que l’équipe olympique se regroupe derrière la breakdancer sous le feu des critiques.
Une performance controversée aux Jeux Olympiques
Âgée de 36 ans et surnommée Raygun, Gunn n’a pas réussi à marquer de points lors de ses performances, alors que le breakdance faisait ses débuts en tant que discipline olympique à Paris. Les images de sa prestation ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, soulevant des interrogations sur la légitimité de ce sport.
Un soutien gouvernemental indéfectible
De retour en Australie, le Premier ministre Anthony Albanese a exprimé son soutien à Gunn face aux critiques. Lors d’une conférence de presse à Adélaïde, il a déclaré : « Raygun a tenté sa chance, bravo à elle, et un grand merci pour sa représentation de notre pays. »
Il a ajouté : « C’est dans la tradition australienne de se lancer. Peu importe qu’ils remportent des médailles d’or ou qu’ils donnent simplement le meilleur d’eux-mêmes, c’est la participation qui compte vraiment. »
Un avenir incertain pour le breakdance
Le breakdance a été retiré du programme des Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028, sans garantie de retour pour les Jeux de Brisbane en 2032 ou au-delà.
Réactions positives des dirigeants locaux
La Première ministre de Victoria, Jacinta Allan, a également exprimé son enthousiasme pour le sport, affirmant que Raygun était déjà une championne en étant choisie pour représenter son pays sur la scène mondiale. « Pour citer Taylor Swift, laissons les détracteurs critiquer et célébrons le succès de nos Olympiens », a-t-elle déclaré à Melbourne.
Anna Meares, chef de mission, a également apporté son soutien à Gunn, dénonçant les commentaires des « trolls et guerriers du clavier ». « J’admire son caractère et je suis très déçue qu’elle ait subi de telles attaques », a-t-elle ajouté.
Une expérience enrichissante malgré les défis
Gunn a perdu tous ses combats de round-robin avec un score combiné de 54-0 et a reconnu après l’événement qu’elle ne pouvait pas rivaliser sur le plan athlétique avec les figures et les mouvements de ses adversaires plus jeunes. « Ce que je voulais, c’était faire quelque chose de nouveau, de différent et de créatif – c’est ma force, ma créativité », a-t-elle déclaré.
Une voix pour les femmes dans le breakdance
Rachael Gunn a également publié une thèse de doctorat intitulée Détéritorialiser le genre dans la scène de breakdance de Sydney : L’expérience d’une B-girl dans le B-boying. Cette recherche interrogeait la faible représentation féminine dans un milieu dominé par les hommes, tout en décrivant le sport comme un « espace qui embrasse la différence ».