Un Phénomène Féminin aux Urnes : La Campagne de Kamala Harris

La campagne de la vice-présidente Kamala Harris appelle à un véritable « phénomène féminin » lors des élections de novembre, s’inspirant de la chanson à succès de Chappell Roan dans leur dernier mème.

Un Mème Éloquent

Dans un mème publié sur le compte X (anciennement Twitter) de Harris HQ mardi soir, la voix de Roan accompagne des images de Donald Trump, le candidat républicain, affichant une expression perplexe sous la visière rouge de sa casquette MAGA, juxtapositionnée avec des clichés de Harris, élégante en tailleur et perles. Les paroles affirmatives de Roan—« ce dont nous avons vraiment besoin, c’est d’un phénomène féminin ! »—sont affichées en dessous alors que la chanson retentit.

Une Campagne Agile et Innovante

Si un mot peut résumer la campagne présidentielle de Harris pour 2024, c’est « agile ». Son parcours vers la nomination démocrate est sans précédent, passant de la vice-présidence à la candidature en quelques mois seulement avant les élections générales. Au-delà de la simple mise à jour de logos et de sites web, la campagne de Harris a démontré sa capacité à s’adapter rapidement aux moments culturels et à s’aligner sur les intérêts des électeurs recherchés. Roan, qui a émergé cette année comme une personnalité incontournable, est décrite comme « l’artiste préférée de votre artiste préféré ». L’utilisation d’une chanson qui, selon Roan, traite de la question de savoir si coucher avec un homme est plus intéressant que de le faire avec une femme, est une démarche audacieuse, surtout en comparaison avec les campagnes passées qui s’appuyaient sur des hymnes comme Bruce Springsteen et son « Born in the USA ».

Une Playlist en Évolution

Le mélange musical de Harris HQ continue de s’étoffer, avec des sources rapportant que la campagne a obtenu l’approbation personnelle de Beyoncé pour utiliser « Freedom » comme musique d’entrée de la vice-présidente. De plus, la pop star britannique Charli XCX a exprimé son soutien à Harris en la qualifiant de « brat », un terme que la campagne a rapidement adopté, avec une esthétique vert fluo à l’appui. Est-ce que Harris incarne réellement le stéréotype d’une « fille avec un paquet de cigarettes, un briquet Bic et un top blanc sans soutien-gorge », comme le décrit Charli ? Cela reste flou, mais la campagne semble jouer sur cette image.

Qui Suivra ?

Qui sera le prochain à fournir la bande sonore pour la liste d’artistes remarquablement diversifiée et entièrement féminine de Harris, la rendant aussi captivante qu’un plat de pizza ? Taylor Swift, adversaire de Trump, pourrait-elle avoir son mot à dire ? Seul l’avenir nous dira qui figurera sur cette playlist.

Les représentants de Harris et Roan n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de Vanity Fair.

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