Extradition de Kim Dotcom : Un Nouveau Chapitre
Une Décision Controversée
Kim Dotcom, le fondateur de l’ancien service d’hébergement de fichiers Megaupload, a récemment annoncé que son extradition vers les États-Unis a été approuvée. Cette nouvelle a été partagée sur ses réseaux sociaux, où il a exprimé son mécontentement et a évoqué des avertissements concernant un effondrement systémique mondial.
Détails de l’Extradition
L’ordre d’extradition a été signé par Paul Goldsmith, le ministre de la justice néo-zélandais. Un porte-parole de Goldsmith a déclaré : « J’ai examiné toutes les informations avec soin et j’ai décidé que M. Dotcom devait être remis aux États-Unis pour faire face à son procès. Comme c’est la pratique habituelle, j’ai accordé à M. Dotcom un court délai pour réfléchir et obtenir des conseils sur ma décision. »
La Réaction de Dotcom
Malgré cette décision, Dotcom a rassuré ses abonnés en affirmant qu’il avait un plan. « J’aime la Nouvelle-Zélande. Je ne pars pas », a-t-il ajouté. Son intention semble être de contester l’extradition par le biais d’appels, espérant que la situation mondiale évolue d’ici là.
Un Passé Lourd de Conséquences
Dotcom a résisté à l’extradition depuis 2012, bien après que son service ait perdu de sa pertinence. En 2020, un tribunal a confirmé la demande d’extradition, mais cela nécessitait une action ministérielle pour être mise en œuvre. Il reste à savoir si Goldsmith a finalement décidé de traiter ce dossier ou s’il a subi des pressions extérieures.
Accusations de Piraterie Numérique
Les États-Unis accusent Dotcom, né en Allemagne, d’avoir amassé sa fortune grâce à la piraterie numérique. Selon les autorités, lui et ses associés n’ont pas fait grand-chose pour empêcher le partage de contenus protégés par des droits d’auteur, allant même jusqu’à encourager cette pratique par des incitations financières sur leur plateforme.
La Défense de Dotcom
Dotcom et ses collaborateurs soutiennent que la création de la plateforme ne les rend pas responsables des actions des utilisateurs. Un de ses partisans a même comparé les accusations à tenir un facteur responsable de la présence de littérature illégale dans une boîte aux lettres, qualifiant cela de « ridicule ».
La Fin de Megaupload
Megaupload a été fermé en janvier 2012, et le ministère américain de la Justice a alors inculpé Dotcom et ses coaccusés pour plusieurs délits, notamment la conspiration en vue de commettre des actes de racket, de blanchiment d’argent et de violation des droits d’auteur. Deux de ses coaccusés ont plaidé coupable pour éviter l’extradition et ont accepté de collaborer avec les autorités américaines. Mathias Ortmann a été condamné à deux ans et sept mois de prison en 2023, tandis que Bram van der Kolk a écopé de deux ans et six mois.
L’Avenir de Mega
Aujourd’hui, Megaupload, rebaptisé Mega, fonctionne depuis la Nouvelle-Zélande en tant que service de protection de la vie privée en ligne. Kim Dotcom n’a cependant plus de lien avec cette entreprise.